Aide aux élèves: la CAQ propose de créer une plateforme virtuelle
La Presse Canadienne|Publié le 07 septembre 2022François Legault a profité de son passage à Trois-Rivières, mardi, pour discuter à bâtons rompus, pendant de longues minutes, avec un groupe d’adolescents à la maison des jeunes Le Chakado. (Photo: La Presse Canadienne)
Trois-Rivières — Pour améliorer l’aide aux élèves en difficulté, un prochain gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) créerait une nouvelle plateforme en ligne dès 2023.
Cette plateforme permettrait aux élèves ayant besoin d’accompagnement d’être suivis de façon virtuelle par des professionnels et aux parents d’obtenir des conseils, a expliqué le chef de la CAQ, François Legault.
Il a profité de son passage à Trois-Rivières, mardi, pour discuter à bâtons rompus, pendant de longues minutes, avec un groupe d’adolescents à la maison des jeunes Le Chakado.
Les jeunes lui ont fait part essentiellement de leur désir d’avoir plus de cours d’éducation financière, plus d’informations concrètes et pertinentes pouvant mieux les outiller pour l’avenir.
M. Legault a vanté les mérites des maisons des jeunes, et affirmé vouloir les soutenir davantage, en ajoutant qu’il s’engageait également à accroître l’offre de services professionnels en ligne.
Encore trop d’élèves en difficulté n’ont pas accès aux ressources d’accompagnement nécessaires, ce qui peut accentuer les retards, a indiqué son parti.
La CAQ investirait 63 millions de dollars dans une plateforme virtuelle destinée aux élèves du public. Elle inviterait des employés à temps partiel et des retraités du réseau de l’éducation à participer à l’initiative.
«On est confiants qu’il va y avoir des professionnels qui ne travaillent pas à temps plein qui vont venir nous donner des heures», a déclaré M. Legault en mêlée de presse.
Il a précisé que les services qui seraient offerts sur la plateforme virtuelle ne remplaceraient pas ceux qui doivent être donnés en personne dans les écoles. Il s’agit selon lui d’une offre complémentaire, a-t-il dit.
La plateforme proposerait à chaque élève des contenus personnalisés et un service d’accompagnement pour les parents qui n’ont pas accès à des services spécialisés pour leur enfant, affirme la CAQ.