L’indice sur la confiance des consommateurs s’est établi à 131,4 points contre 121,7 points le mois dernier.
La confiance des consommateurs aux États-Unis, mesurée par le Conference Board, s’est nettement améliorée en février, après un plus bas enregistré en janvier, mettant fin à une baisse continue ces derniers mois, selon une enquête de l’administration américaine publiée mardi.
L’indice s’est établi à 131,4 points contre 121,7 points le mois dernier, soit bien au-dessus des attentes des analystes qui tablaient sur 125 points.
« La confiance des consommateurs a rebondi en février, après trois mois d’affilée de dégradation », a constaté Lynn Franco, directrice des indicateurs économiques au Conference Board dans un communiqué.
Avant qu’il ne se dégrade, l’indicateur avait atteint en octobre un pic d’optimisme jamais vu en 18 ans.
Les consommateurs estiment toujours que l’environnement des affaires et les conditions du marché du travail sont favorables, a expliqué l’économiste.
« Les attentes, qui avaient été affectées ces derniers mois par la volatilité des marchés financiers et le “shutdown” (fermeture partielle du gouvernement pendant 35 jours en décembre et janvier), se sont améliorées en février », ajoute-t-elle.
Se tournant vers l’avenir, les ménages estiment que l’économie devrait continuer de croître.
Cependant, le Conference Board estime que le rythme d’expansion de l’économie américaine devrait être « plus modéré en 2019 ».
Dans le détail, la proportion des personnes interrogées estimant que les conditions actuelles pour l’activité économique sont « bonnes » est passée de 36,4 % à 41,2 %, tandis que la part de ceux estimant que ces conditions sont « mauvaises » demeure inchangée (10,8 %).
En outre, la part de consommateurs tablant sur une amélioration de l’environnement des affaires dans les six mois à venir est passée de 16,3 à 19,7 % tandis que celle de ceux anticipant une dégradation est tombée à 8,9 % contre 13,8 % en janvier.
Les consommateurs sont aussi plus nombreux à tabler sur un accroissement du nombre d’emplois dans les prochains mois (18,5 % contre 15,3 %) tandis qu’ils sont moins nombreux à s’attendre à une baisse du nombre d’emplois (12,2 % contre 16,2 %).
Enfin, sur le front des revenus, les ménages sont plus nombreux à s’attendre à une amélioration de leurs ressources à court terme (20 % contre 17,7 %). Mais ils sont aussi plus nombreux à s’attendre à une baisse de leurs revenus (8,5 % contre 6,8 %).