Québec solidaire veut miser sur une plus grande utilisation du bois dans la construction pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. (Photo: La Presse Canadienne)
Chibougamau — Gabriel Nadeau-Dubois croit qu’il faut prioriser l’utilisation locale du bois avant les exportations.
Le chef parlementaire de Québec solidaire affirme «qu’il n’y a pas d’opposition de principe» à une augmentation des droits de coupe forestière si cela permet de remplacer des matériaux de construction plus polluants comme l’acier et le ciment.
Parmi les nombreuses mesures du plan climat de Québec solidaire, la formation de gauche mise sur une plus grande utilisation du bois dans la construction pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
À la question «hypothétique» de savoir s’il faudrait couper davantage de bois pour atteindre cet objectif, M. Nadeau-Dubois a toutefois dit qu’il faudrait prioriser la production destinée à l’utilisation locale plutôt que l’exportation.
«La première chose qu’il faut faire, c’est de transformer notre industrie forestière pour utiliser le plus de bois québécois possible au Québec», a-t-il répondu en conférence de presse, lundi, lors d’une visite à Chibougamau.
«Avant de dire: “on va couper plus”, la première étape, c’est de dire comment on utilise au Québec plus de bois qu’on coupe déjà. Parce qu’en ce moment, il y a une partie de l’industrie forestière qui est encore beaucoup tournée vers les marchés extérieurs, vers l’exportation.
«Avant de dire, on va couper davantage, la première étape, c’est d’utiliser plus de bois sur le territoire du Québec, ajoute-t-il. C’est la priorité de Québec solidaire.»