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Ce n’est pas une blague: Gilbert Rozon poursuit Juste pour rire

La Presse Canadienne|Mis à jour le 15 avril 2024

M. Rozon a vendu les actions de son entreprise dans la foulée des allégations d’agressions sexuelles.

Gilbert Rozon interpelle à nouveau les tribunaux: cette fois-ci pour demander à un juge de trancher des points litigieux du contrat de vente de ses actions de Gestion Juste pour rire, pour ultimement ne pas avoir à indemniser l’acheteur pour la perte alléguée de la valeur de l’entreprise, qui aurait été causée par ses démêlés judiciaires.

M. Rozon, le fondateur du Festival Juste pour rire, a vendu les actions de son entreprise dans la foulée des allégations d’agressions sexuelles révélées à son sujet l’an dernier.

Mais l’acheteur lui a rapidement envoyé des demandes d’indemnisation pour un total de 4,2 millions $, pour la perte de subventions gouvernementales, pour la perte de la commandite des Producteurs de lait du Québec et en raison du départ de l’humoriste Rachid Badouri, qui a annulé son contrat de production.

M. Rozon concède la perte de subventions, mais conteste les deux autres demandes d’indemnisation, ce qui laisse un total réclamé de 3,3 millions $.

L’acheteur avait l’obligation par le contrat de fournir de l’information pour justifier ces deux réclamations, mais ne l’a pas fournie de façon satisfaisante, est-il allégué dans la procédure judiciaire déposée à la Cour.

Pour cette raison, M. Rozon demande à un juge de déclarer que l’acheteur n’a pas rempli ses obligations contractuelles, de telle sorte qu’il n’a pas droit aux indemnisations réclamées.