Charles Milliard, quitte ses fonctions pour se lancer en politique. (Photo: La Presse Canadienne)
C’était un secret de polichinelle. C’est officiel depuis mardi matin. Le PDG de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Charles Milliard, quitte ses fonctions pour poursuivre sa réflexion politique.
«Ce n’est pas un secret pour personne, les différents encouragements et appuis que j’ai reçus pour briguer la direction du Parti libéral du Québec (PLQ) ne me laissent pas indifférent», a confié Charles Milliard dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
«On ne peut pas diriger une grande organisation tout en poursuivant une réflexion politique. Un peut faire l’un, on peut faire l’autre, mais on ne peut pas faire les deux», a-t-il poursuivi.
«Sous sa direction, la FCCQ a connu une progression significative à tous les égards et a consolidé son rôle de défenseur incontournable des intérêts de ses membres. Son passage à la FCCQ a laissé une empreinte durable sur l’organisation et sur l’ensemble de la communauté d’affaires et nous lui en sommes très reconnaissants», a souligné Robert Dumas, président du CA de la FCCQ.
Depuis plusieurs mois, Charles Milliard est pressenti pour se lancer dans la course à la direction du Parti libéral du Québec, poste laissé vacant depuis le départ de Dominique Anglade à la suite des élections d’octobre 2022.
C’est le député Marc Tanguy qui assume l’intérim depuis. Les membres du parti choisiront leur nouveau chef à Québec le 14 juin 2025 à Québec.
Bien qu’aucune candidature ne soit officielle, Charles Milliard pourrait devoir se frotter au député de Marguerite-Bourgeoys, Frédéric Beauchemin. L’ancien maire de Montréal, Denis Coderre, devrait également confirmer sa candidature dans les prochaines semaines.
Cependant, l’étoile de l’ex-maire a considérablement pâli parmi les militants du PLQ au cours des dernières semaines. Selon un sondage Léger publié récemment pour les médias de Québecor, ses appuis sont passés de 27% en février à 12% en mai, contre 30% pour Marc Tanguay. De leur côté, Frédéric Beauchemin et Charles Milliard récoltaient respectivement 2% et 1% des appuis des électeurs libéraux.