Chauffage résidentiel: réduction graduelle de l’usage du mazout
La Presse Canadienne|Publié le 17 novembre 2021Près de 200 000 ménages québécois possèdent encore un appareil de chauffage au mazout, selon le gouvernement. (Photo: La Presse Canadienne)
Québec — Dès le 31 décembre prochain, l’installation d’un appareil de chauffage au mazout dans les nouvelles constructions sera interdite au Québec.
Un règlement édicté par le gouvernement du Québec ajoute que deux ans plus tard, soit à compter du 31 décembre 2023, l’installation d’un appareil de chauffage au mazout et le remplacement d’un tel appareil par un appareil de chauffage fonctionnant au moyen d’un combustible fossile dans les bâtiments existants seront interdits.
Les propriétaires qui devront faire la conversion vers une énergie renouvelable pourraient bénéficier d’une aide financière.
Le règlement interdira également la réparation des appareils de chauffage de plus de 20 ans et celle des chauffe-eau de plus de dix ans fonctionnant au mazout.
Près de 200 000 ménages québécois possèdent encore un appareil de chauffage au mazout, selon le gouvernement. Le chauffage représente plus de 60% de la consommation d’énergie d’une habitation et, donc, une proportion importante de son empreinte carbone.
Québec croit que les mesures annoncées mercredi contribueront à l’atteinte de la cible de réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre liées au chauffage des bâtiments au Québec à l’horizon 2030.
Les systèmes de chauffage au mazout résidentiels génèrent environ un million de tonnes de CO2 par année, soit l’équivalent des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 300 000 véhicules légers, selon le gouvernement. De plus, le mazout génère, par sa combustion, de l’oxyde d’azote, du dioxyde de soufre ainsi que des particules fines.