Dans le cadre du processus d’enchères, d’autres acquéreurs potentiels auront jusqu’au 18 août pour déposer une offre.
La convention d’achat intervenue entre le Cirque du Soleil et le groupe de créanciers qui détiennent la dette garantie d’environ 1 milliard $ US de l’entreprise de divertissement sera présentée devant la Cour supérieure du Québec, vendredi.
En principe, le juge Louis Gouin devrait donner son aval à l’entente, qui sera considérée comme soumission d’amorce — les conditions minimales à respecter pour le dépôt d’offres rivales — dans le cadre de la mise aux enchères de la compagnie, un processus qui devrait culminer vers la fin août.
Cette nouvelle offre écartera l’arrangement évalué à environ 420 millions $ US et annoncé avec les actionnaires actuels, le fonds texan TPG Capital, la firme chinoise Fosun et la Caisse de dépôt et placement du Québec, le 29 juin, lorsque le Cirque s’est tourné vers la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). Ceux-ci misaient sur le prêt de 200 millions $ US offert par l’État québécois.
Le groupe de prêteurs injecterait jusqu’à 375 millions $ US d’argent frais. La dette serait réduite à environ 300 millions $ US. On mettra également sur pied deux fonds totalisant 20 millions $ US pour verser les sommes dues aux ex-travailleurs et artisans. L’entente prévoit un engagement d’au moins cinq ans visant à maintenir le siège social du Cirque à Montréal.
Dans le cadre du processus d’enchères, d’autres acquéreurs potentiels auront jusqu’au 18 août pour déposer une offre.
L’entente prévoit que les propositions devront être entièrement financées. Leur valeur devrait être supérieure d’au moins 1,5 million $ US par rapport à l’entente intervenue avec les créanciers. Québecor et le cofondateur du Cirque Guy Laliberté, qui a vendu ses dernières actions pas plus tard qu’en février, ont démontré de l’intérêt.