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Cogeco envisage de se lancer dans le sans-fil aux États-Unis

La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Cogeco envisage de se lancer dans le sans-fil aux États-Unis

Le grand patron du câblodistributeur montréalais, Philippe Jetté, a dévoilé ce nouveau projet, jeudi, lors d’une conférence visant à discuter des résultats du quatrième trimestre terminé le 31 août. (Photo: La Presse Canadienne)

Alors qu’elle planche toujours sur ses ambitions de percer dans le sans−fil au Québec et en Ontario, Cogeco Communications songe maintenant à faire de même aux États−Unis. 

Le grand patron du câblodistributeur montréalais, Philippe Jetté, a dévoilé ce nouveau projet, jeudi, lors d’une conférence visant à discuter des résultats du quatrième trimestre terminé le 31 août. «Nous préparons le terrain pour entrer dans le marché du sans−fil avec des ententes commerciales de location d’accès au réseau dans les États où nous sommes présents.»

En offrant le service sans−fil aux États−Unis, Cogeco pourrait vendre des forfaits combinant ses services câblés à ceux de la téléphonie sans−fil, a expliqué le président et chef de la direction de l’entreprise.

Cogeco n’aurait pas l’intention de détenir de spectre aux États−Unis et prévoit d’offrir son service uniquement par le biais d’ententes d’accès aux réseaux d’autres sociétés de télécommunications. Ce modèle d’entreprise a l’avantage d’être «léger» en matière de besoins en capitaux, a précisé le chef de finances, Patrice Ouimet.

M. Jetté juge que le contexte est plus propice à une entrée dans le marché du sans−fil chez nos voisins du Sud. «Les barrières à l’entrée aux États−Unis ont été abaissées considérablement tandis que les sociétés de télécoms sont prêtes à conclure des ententes commerciales. C’est un changement significatif. Il y a un marché pour ça. C’est plus facile qu’il y a quelques années de conclure une bonne entente.»

L’entreprise n’a pas voulu avancer de prévisions financières liées à ce projet. La direction a indiqué qu’elle donnerait plus de détails lorsqu’elle sera plus près d’un lancement. «Pour les détails sur l’effet que cela aurait sur nos résultats, je pense que c’est davantage une question pour l’exercice 2025», a répondu M. Ouimet.

Stéphane Rolland, La Presse Canadienne