(Photo: 123RF)
C’est la période de l’année où de nombreux Canadiens affluent aux États-Unis, parfois pour le soleil, parfois pour faire du magasinage, généralement pour la chaleur. Malheureusement, le taux de change actuel n’est pas idéal. Pour connaître le taux du jour, le Convertisseur de devises de la Banque du Canada est un bon point de départ pour savoir à quoi vous attendre; c’est un indice de référence pour trouver un meilleur taux.
Que faire alors? Échanger l’argent maintenant, le placer sur un compte américain ou utiliser une carte de crédit ? Voyons ce qu’il en est :
Qu’est-ce qu’un écart ?
La différence entre le prix payé par le bureau de change ou la banque pour la devise et le prix gonflé auquel ils vont la vendre s’appelle l’écart. L’écart est généralement inclus dans le taux de change total qui vous est proposé.
Attention aux places d’échange «sans frais»
Malheureusement, rien n’est gratuit. Ce type d’entreprises gonfle le taux de change pour générer des bénéfices. Aucuns «frais supplémentaires» n’est indiqué sur le reçu final, mais vous payez pour les services cachés dans le taux de change gonflé. Ces entreprises (généralement des kiosques) se trouvent dans les aéroports, les gares ou les zones touristiques et devraient être signalées par un panneau : ATTENTION À L’ACHETEUR. Bien entendu, si vous êtes pressé, vous pouvez convertir une petite somme d’argent.
Où convertir l’argent ?
Il existe des méthodes éprouvées pour convertir des devises. En voici quatre :
Les banques: les taux de change et les frais diffèrent d’une grande banque canadienne à l’autre, mais pas de manière significative. Les frais de service sont compris entre 1% et 3%.
Les bureaux de change: les services de change ont tendance à offrir des conditions légèrement plus avantageuses que les banques et ont généralement des garanties de meilleur taux. Ainsi, si une banque vous propose un taux, vous pouvez montrer le taux offert par VBCE et obtenir un meilleur taux.
Les cartes de crédit: si vous utilisez votre carte de crédit canadienne à l’étranger ou pour des transactions en devises étrangères, vous payez des frais de conversion de 2,5%.
Le guichet automatique: certes, les guichets automatiques sont souvent pratiques, mais il faut garder à l’esprit certaines choses.
• Avantages: Les guichets automatiques utilisent le taux de change du jour. Ainsi, vous savez au moins que vous obtenez le taux réel.
• Inconvénients: de nombreux guichets automatiques facturent des frais exorbitants. Il peut s’agir de frais de transaction (fréquents dans les distributeurs internationaux qui ne font pas partie de votre réseau), de frais de conversion ou d’une surtaxe.
Tous les guichets automatiques fonctionnent en réseau. Vérifiez en ligne si votre banque propose certains guichets automatiques qui exonèrent certains de ces frais, il est probable qu’il s’agisse d’un guichet de son réseau.
Une histoire vraie de change: de Las Vegas à Vancouver en passant par Winnipeg
*Debbie, originaire d’une petite ville du Manitoba, vend un appartement de 400 000 $US à Las Vegas. Elle appelle son conseiller financier pour savoir comment convertir l’argent, et il lui répond : «Cherchez le meilleur taux.»
Elle appelle son banquier local, qui lui propose 1,32 $. Elle refuse. «Le lendemain, j’ai pris l’avion pour Vancouver afin de rendre visite à ma fille et je me suis rendue à la CIBC du centre-ville», raconte-t-elle. La succursale lui a proposé un taux similaire. Cependant, on lui a suggéré d’aller voir le taux qu’offrait un bureau de change . Puis de rapporter ce taux à la banque.
C’est ce qu’elle a fait. Le bureau a noté son taux: 1, 356 $. Le lendemain, elle a rapporté ce chiffre à la succursale de Vancouver. Malheureusement, le taux de la Banque du Canada avait légèrement baissé, mais la CIBC lui offrait toujours un taux très proche de celui du bureau de change.
Elle a économisé plus de 25 000$ en faisant le tour des banques. Et comme le dit le conseiller financier de Debbie, «N’oubliez pas que les taux varient d’une banque à l’autre». L’agence locale de sa petite ville n’a pas voulu négocier, mais l’agence du centre-ville l’a fait.
*Debbie préfère ne pas utiliser son nom de famille
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