Des Québécois qui ont voyagé au Mexique, à Cuba, aux États-Unis et en France doivent surveiller leurs symptômes.
Un nombre important de voyageurs qui rentraient récemment des destinations soleil à Montréal et à Québec a pu être été exposé au coronavirus parce qu’il y avait au moins un cas confirmé de la COVID-19 à bord de leur vol.
La liste des vols internationaux qui préoccupent les autorités de la santé publique du Canada continue de s’allonger depuis le début du mois de janvier, selon ce que révèlent des données compilées par le gouvernement fédéral dans sa mise à jour de samedi.
Pas plus tard que la semaine dernière, Air Transat comptait deux vols où tous ses passagers ont pu être exposés au coronavirus, mais cette fois en provenance de Port-au-Prince, en Haïti. Ces avions ont atterri à Montréal les 10 et 13 janvier. Dix jours plus tôt, c’était les passagers de six rangées d’un vol d’Air Transat qui arrivaient de la capitale haïtienne qui ont été exposés à la COVID-19.
Des Québécois qui ont voyagé au Mexique, à Cuba, aux États-Unis et en France ont aussi eu à surveiller l’apparition de symptômes, un peu plus étroitement, parce qu’ils avaient été exposés au virus lors du retour à la maison.
C’est notamment le cas pour les passagers de trois vols d’Air Canada en provenance de Cancún, au Mexique, qui ont atterri à Montréal du 3 au 5 janvier. Les passagers de 27 rangées au total ont pu être exposés.
D’autres voyageurs qui rentraient de Fort Lauderdale, en Floride, ont aussi été exposés à bord de six autres vols d’Air Canada et Air Canada Rouge jusqu’à la semaine dernière.
Deux vols de Sunwing, en provenance de Varadero (Cuba) et de Cancún, transportaient aussi des gens qui avaient la COVID-19, le 3 janvier, jusqu’à l’atterrissage de l’appareil à Montréal, selon les statistiques compilées par le gouvernement fédéral.
Ce fut également le cas pour les passagers d’un vol d’Air Transat qui rentraient à Québec, de Cancún, le 6 janvier. Les passagers de six rangées sont concernés.
Quatre vols en provenance de Paris également ont été touchés du côté des transporteurs Air Canada et Air France les 5 et 6 janvier.
Bref, il ne s’agit là que de quelques exemples récents, parmi un plus grand nombre de vols surveillés à l’échelle canadienne, démontrant ainsi l’importance pour les voyageurs de respecter la quarantaine de 14 jours après leur arrivée au Canada.