COVID-19: un virage pas totalitaire, mais «dangereux» dit Anglade
La Presse Canadienne|Publié le 08 septembre 2022Dominique Anglade était en conférence de presse devant une école à Laval, jeudi. (Photo: La Presse Canadienne)
Laval, Qc — Le porte-parole libéral en matière de santé, Monsef Derrai, est «peut-être» allé trop loin en qualifiant le «virage» du gouvernement Legault de totalitaire, mais pas en utilisant le mot «dangereux», selon la cheffe Dominique Anglade.
Dans un débat à l’UQAM mercredi soir, M. Derraji, qui est docteur en santé publique, a rappelé que sa formation était pour les mesures sanitaires pendant la pandémie de la COVID-19, mais que par la suite, le gouvernement a pris un «virage totalitaire et dangereux», selon ses mots.
«Je n’utiliserais peut-être pas le mot… le mot qu’il a utilisé», a dit Mme Anglade, en faisant bien attention de ne pas le répéter, jeudi matin en conférence de presse devant une école à Laval.
Par contre, elle a approuvé son recours au mot «dangereux» et l’a même justifié.
«Quand le gouvernement a imposé un couvre-feu sans avoir de base scientifique, quand il a fermé l’économie et fait un mélange des genres entre la santé publique et la politique, quand on décide d’accorder des contrats à nos amis, oui, c’est un virage qui est dangereux.»
Appelée à définir le totalitarisme dans ses mots, Mme Anglade a refusé de s’aventurer.