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CP: fin de l’arrêt de travail grâce à l’arbitrage obligatoire

La Presse Canadienne|Publié le 22 mars 2022

CP: fin de l’arrêt de travail grâce à l’arbitrage obligatoire

Le président et chef de la direction du Canadien Pacifique, Keith Creel, a déclaré dans un communiqué que l’entente permet au transporteur ferroviaire de fournir de nouveau des services essentiels aux clients et à la chaîne d’approvisionnement nord-américaine. (Photo: La Presse Canadienne)

Calgary — L’arrêt de travail qui a éclaté en fin de semaine dernière au Chemin de fer Canadien Pacifique est terminé.

Dans la nuit de mardi, l’entreprise et la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC), le syndicat qui représente environ 3000 chefs de train, mécaniciens et autres travailleurs, se sont entendues sur la mise en place d’un arbitrage définitif et obligatoire. 

Dans le cadre d’un tel processus, les parties conviennent d’accepter la décision de l’arbitre comme définitive.

Dave Fulton, porte-parole de la CFTC, a confirmé que les syndiqués rentreront au travail mardi à 14h00, heure de l’Est.

M. Fulton a reconnu que les salaires et le régime de retraite demeurent des pierres d’achoppement et que le recours à l’arbitrage n’est pas la méthode privilégiée, mais à son avis, le syndicat a pu négocier des conditions qui étaient dans le meilleur intérêt de ses membres. 

Le président et chef de la direction du Canadien Pacifique, Keith Creel, a déclaré dans un communiqué que l’entente permet au transporteur ferroviaire de fournir de nouveau des services essentiels aux clients et à la chaîne d’approvisionnement nord-américaine.

Sur les réseaux sociaux, le ministre fédéral du Travail, Seamus O’Regan, a remercié les deux parties pour avoir continué de négocier et pour avoir conclu un accord avec l’aide des médiateurs fédéraux. Il a aussi écrit que lorsque des employeurs et des syndicats travaillent ensemble, les résultats sont favorables pour les Canadiens et l’économie du pays.

Lundi, des clients du Canadien Pacifique ont demandé au gouvernement du Canada d’imposer un retour au travail, invoquant les impacts économiques potentiels d’un long arrêt de travail au moment où de nombreuses entreprises sont déjà aux prises avec des difficultés de chaîne d’approvisionnement causées par la pandémie de COVID-19, les conditions météorologiques extrêmes et les récents blocages des passages frontaliers par des manifestants. 

Le ministre O’Regan avait alors souligné que son gouvernement jugeait que le meilleur accord serait conclu à la table des négociations.