En entrevue jeudi, la présidente de l’un des syndicats concernés, Sylvie Nelson, du Syndicat québécois des employés de service, affilié à la FTQ, a dit s’attendre surtout au dépôt d’une offre bonifiée sous l’aspect salarial. (Photo: La Presse Canadienne)
Des syndicats qui représentent les travailleuses des CPE rencontrent de nouveau les représentants gouvernementaux, jeudi. Et ils s’attendent à recevoir une offre bonifiée.
Les ministres Sonia LeBel et Mathieu Lacombe ont déjà annoncé le versement partiel aux éducatrices des augmentations de salaire qui avaient été offertes en juillet dernier. La présidente du Conseil du trésor avait elle-même fait savoir que son offre serait éventuellement bonifiée.
Mais la question de la semaine de travail prolongée jusqu’à 40 heures divise aussi les parties. Québec veut inciter les éducatrices à l’adopter en leur versant des primes. À l’heure actuelle, la semaine est souvent de 32 à 36 heures et elle est établie localement.
En entrevue jeudi, la présidente de l’un des syndicats concernés, Sylvie Nelson, du Syndicat québécois des employés de service, affilié à la FTQ, a dit s’attendre surtout au dépôt d’une offre bonifiée sous l’aspect salarial.
Elle se dit «impatiente et fébrile». Elle rapporte qu’après neuf heures par jour passées avec de jeunes enfants, les éducatrices en ont assez.
