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Des Canadiens choisissent d’être copropriétaires

La Presse Canadienne|Publié le 31 août 2023

Des Canadiens choisissent d’être copropriétaires

Le sondage Léger a été réalisé en ligne auprès de 501 répondants qui sont copropriétaires avec une personne autre que leur conjoint. (Photo: La Presse Canadienne)

Une majorité des Canadiens qui choisissent d’être copropriétaires d’une maison avec des membres de leur famille ou des amis le font en raison des défis liés à l’accessibilité financière, révèle un récent sondage de Royal LePage.

Le sondage en ligne, mené par Léger entre le 10 et le 21 août, révèle que 6% des répondants sont copropriétaires d’une maison avec une personne autre que leur conjoint.

Dans ce groupe, 89% des répondants ont acheté la maison avec un membre de leur famille, 7% avec des amis et 8% avec quelqu’un qui n’est pas un ami ou un membre de la famille. Les répondants pouvaient choisir toutes les réponses applicables, ce qui explique pourquoi le total des résultats est supérieur à 100%. 

Les ménages multigénérationnels constituent désormais le type de ménage qui connaît la croissance la plus rapide au Canada et le choix de cet arrangement est de plus en plus attribuable à des raisons financières, selon Royal LePage.

Selon le sondage, 76% des copropriétaires ont affirmé que l’accessibilité financière était un facteur déterminant.

«De nos jours, bien que les raisons qui incitent deux ménages à acheter conjointement soient multiples, le facteur décisionnel le plus important est d’ordre financier, et plus particulièrement depuis que la Banque du Canada a commencé à augmenter son taux directeur en mars 2022», note Stéfanie Cadou, courtière immobilière résidentielle pour Royal LePage Village à Montréal.

Selon elle, la hausse des prix des maisons et des taux d’intérêt ainsi que les seuils hypothécaires plus élevés incitent les Canadiens à mettre leurs ressources en commun pour acheter une propriété résidentielle.

Mais la décision d’être copropriétaire avec des amis et de la famille ne doit pas être prise à la légère, rappelle Mme Cadou.

«La préparation d’une convention de cohabitation (idéalement notariée) peut être bénéfique pour veiller à ce que l’entente soit respectée par toutes les parties», a-t-elle indiqué.

«Il sera aussi essentiel de prévoir l’aménagement d’espaces de vie privés et communs pour que tous les copropriétaires puissent poursuivre leur routine quotidienne respective sans empiéter sur celle des autres.»

Le sondage Léger a été réalisé en ligne auprès de 501 répondants qui sont copropriétaires avec une personne autre que leur conjoint. Comme il s’agit d’un sondage mené sur le web, une marge d’erreur ne peut être attribuée aux résultats.