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Deuxième meilleure récolte de bleuets au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Trium Médias|Publié le 30 novembre 2023

Deuxième meilleure récolte de bleuets au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Il s'agit de la deuxième meilleure récolte de l'histoire de la région, le record datant de 2016, avec 109 millions de livres. (Photo: 123RF)

Quelque 102 millions de livres de bleuets ont été cueillis cette année au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il s’agit de la deuxième meilleure récolte de l’histoire de la région, le record datant de 2016, avec 109 millions de livres. 

«La récolte totale au Québec est de 112 millions de livres. Notre région obtient la part du lion. Nous sommes le plus important producteur de bleuets sauvages au monde», se plait à répéter Gervais Laprise, président du Syndicat des producteurs de bleuets du Québec (SPBQ).

L’an dernier, la récolte avait atteint les 96 millions de livres de bleuets dans la région.

La cueillette en 2023 a commencé une semaine plus tôt, et si la température a eu ses sautes d’humeur au cours de l’été, les précipitations et de l’ensoleillement modérés ont remis le petit fruit bleu sur la bonne voie.

Certains secteurs ont toutefois connu du gel tandis que d’autres ont été épargnés. «Ça varie d’un endroit à l’autre et les conditions météo peuvent changer rapidement au cours d’une saison», expliquer Gervais Laprise.

Comme l’indique ce dernier, il y a tellement de facteurs qui entrent en ligne de compte qu’il est hasardeux d’essayer de prévoir l’issue d’une récolte.

 

Perspectives d’avenir 

Entre 2012 et 2018, les bleuetières se sont d’ailleurs développées, avec l’ajout de superficie de l’ordre de 40%. Elles ont aussi gagné de la maturité, indique Gervais Laprise.

En forêt, la cueillette n’est toutefois plus ce qu’elle était autrefois: il s’est récolté à peine 600 000 livres de bleuets. «C’est une tendance à la baisse qu’on remarque depuis des années. On voit beaucoup moins de monde récolter en forêt. Pourtant, il y en a du bleuet en forêt. En situation de plein emploi, c’est certain qu’on manque de cueilleurs», se désole-t-il.

Malgré un contexte économique mondial difficile, la hausse de l’inflation, l’augmentation des coûts du pétrole et de la main-d’œuvre, le président du SPBQ croit cependant que l’industrie du bleuet dans la région est bien placée pour faire face aux défis:  «C’est une industrie à l’avant-garde avec une solide structure de marché et un beau positionnement. Ce sont des éléments qui nous sont favorables.»

Il rappelle l’apport majeur de l’industrie du bleuet à l’économie régionale, avec 1500 emplois et des retombées de plusieurs dizaines et dizaines de millions de dollars.