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Discussions à l’Université Laval pour éviter la grève

La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Discussions à l’Université Laval pour éviter la grève

Tant la direction que le syndicat ont indiqué que les salaires sont maintenant le principal point en litige, puisque les clauses normatives ont été passablement réglées, après plusieurs mois de négociation. (Photo: La Presse Canadienne)

L’Université Laval et le Syndicat des 1700 chargés de cours étaient encore en conciliation, mercredi en fin d’après−midi, dans l’espoir d’éviter la grève qui doit être déclenchée jeudi matin. 

Le syndicat a annoncé quatre jours de débrayage, jeudi, vendredi, lundi et mardi, à moins qu’une entente de principe intervienne avec la direction d’ici là quant au renouvellement de la convention collective.

Le syndicat rattaché à la Fédération nationale des enseignant(e)s du Québec, affiliée à la CSN, détient un mandat de 10 jours de grève à exercer au moment opportun.

Tant la direction que le syndicat ont indiqué que les salaires sont maintenant le principal point en litige, puisque les clauses normatives ont été passablement réglées, après plusieurs mois de négociation.

Les parties bénéficient de l’aide d’un conciliateur du ministère du Travail depuis le mois de janvier.

Dans un message à ses membres, le syndicat a fait savoir que si une grève venait effectivement à être déclenchée, toutes les activités pédagogiques seraient interrompues, «c’est−à−dire la prestation des cours (peu importe la modalité du cours — ex. à distance, laboratoire, stage), l’encadrement des étudiants, la remise de notes, les examens et évaluations, les courriels aux étudiants, ainsi que les activités en tâches liées».

Mardi, la direction de l’université s’était dite consciente des répercussions possibles d’une grève. «Nous comprenons que les impacts pourraient être importants et l’Université Laval met tout en œuvre pour favoriser la conclusion d’une entente dans les meilleurs délais, pour le bien de l’ensemble de la communauté universitaire. Nous sommes très sensibles au fait que 67% des étudiantes et étudiants inscrits à la session d’hiver ont au moins un cours offert par une personne chargée de cours.»

Lia Lévesque, La Presse Canadienne