La consommation est le moteur de l'économie américaine, et les ventes au détail permettent de prendre le pouls de la première économie du monde. (Photo: 123RF)
Washington — Les ventes au détail ont augmenté plus que prévu en octobre aux États-Unis pour le troisième mois d’affilée, tirées par l’essence et les appareils électroniques, ainsi que par les ventes en ligne dans un contexte de forte inflation.
Le total des ventes s’est élevé à 638,2 milliards de dollars américains, selon les données publiées mardi par le département du Commerce.
Cela représente une augmentation de 1,7% par rapport à septembre, dont les ventes ont par ailleurs été révisées en petite hausse (+0,8% au lieu de +0,7%).
Et c’est mieux qu’attendu par les analystes, qui tablaient sur une croissance de 1,2%.
Par rapport à octobre 2020, la hausse atteint même 16,3%.
La consommation est le moteur de l’économie américaine, et les ventes au détail permettent de prendre le pouls de la première économie du monde.
Les ventes réalisées par les commerçants en ligne enregistrent la plus forte progression (+4%), suivies de celles des magasins d’électronique (+3,8%).
Les stations-service tirent également la croissance, avec des ventes qui progressent de 4%, les prix du pétrole continuant de grimper après s’être effondrés pendant la pandémie.
Quant aux ventes de voitures, qui souffrent de la pénurie de semi-conducteurs depuis des mois, elles continuent aussi de remonter la pente, avec une progression de 1,8% (contre 1,2% en septembre).
La hausse des ventes au détail est un signal positif pour la première économie du monde, à l’orée de la saison des fêtes de fin d’année. Mais leur montant total est également gonflé par l’inflation, qui reste très forte.
Les prix ont augmenté de 0,9% en octobre par rapport à septembre, et même de 6,2% par rapport à octobre 2020, leur plus forte hausse depuis novembre 1990, selon l’indice CPI du département du Travail.
Après un recul en juillet lié aux pénuries de matières premières et la progression du variant Delta, les ventes étaient reparties à la hausse en août.
Elles ne représentent toutefois qu’une partie des dépenses des Américains qui consomment davantage de services.