Comparée à août 2020, la hausse des prix s'établit à 4,3% alors que la première économie du monde est confrontée à des perturbations des chaînes de production et de distribution provoquant des pénuries. (Photo: 123RF)
L’inflation aux États-Unis a accéléré en août sur un an, mais elle est restée stable comparée au mois précédent signe que la hausse des prix continue de se modérer, selon les données publiées vendredi par le département du Commerce.
Comparée à août 2020, la hausse des prix s’établit à 4,3% alors que la première économie du monde est confrontée à des perturbations des chaînes de production et de distribution provoquant des pénuries.
Mais sur un mois, elle s’élève à 0,4% inchangée par rapport au mois de juillet, mois qui avait, lui, enregistré une légère baisse par rapport à juin.
Par ailleurs, le ministère a publié les dépenses et revenus des ménages qui sont en légère croissance.
Les revenus ont augmenté de 0,2%, soit un net ralentissement par rapport à la hausse de 1,1% enregistrée le mois précédent.
Les dépenses ont augmenté de 0,8% quasiment en ligne avec les attentes des analystes, mais elles sont à comparer avec une baisse en juillet après des données révisées (-0,1% contre +0,3% annoncé initialement).
De nombreux économistes ont abaissé les prévisions de croissance pour le troisième trimestre, mais ils ont relevé les prévisions pour l’année prochaine, estimant que certaines dépenses ont été retardées et non pas perdues par la poussée du nombre d’infections par le variant Delta et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement.
Les dépenses de consommation sont la plus grande source de croissance de l’économie américaine et le principal moteur de la reprise après la récession induite par la pandémie de COVID-19 l’année dernière.
L’économie a progressé à un rythme annuel de 6,7% au deuxième trimestre, contre 6,3% au premier trimestre, ont montré jeudi les chiffres révisés en hausse du département du Commerce.
La réouverture de l’économie, grâce à la vaccination, et les milliards de dollars distribués aux ménages ont stimulé la consommation des Américains d’avril à juin.
Cette expansion a permis à la première économie du monde de retrouver son niveau d’avant la pandémie.