Les biens en vente ne sont pas assez nombreux pour répondre à la demande. (Photo: La Presse Canadienne)
Les promesses de ventes de logements ont continué de reculer en juillet aux États-Unis, où les biens en vente ne sont pas assez nombreux pour répondre à la demande, a indiqué lundi la Fédération nationale des agents immobiliers (NAR).
L’indice mesurant les signatures de promesses de vente a reculé de 1,8% en juillet par rapport à juin, pour s’établir à 110,7 points (l’indice 100 correspondant au niveau de 2001).
Cette baisse a déçu les analystes qui s’attendaient à un rebond de 0,5%, après le recul de juin.
Par rapport à juillet 2020, le plongeon est particulièrement fort: -8,5%. Il y a un an en effet, les ventes immobilières décollaient, poussées par les taux d’intérêt particulièrement bas et par la généralisation du télétravail, qui permettait de s’éloigner des centres-ville pour avoir plus d’espace.
«Le marché commence peut-être à se refroidir légèrement, mais pour le moment, il n’y a pas assez d’offres pour répondre à la demande des acheteurs potentiels», a commenté Lawrence Yun, économiste en chef de NAR, cité dans le communiqué.
Cet indicateur est un baromètre avancé du marché immobilier puisqu’il se base sur les contrats de cession qui se concrétisent généralement dans les 45 jours.