Le prix médian d'un logement ancien était de 356 700 dollars américains en août, soit 14,9% de plus qu'il y a un an, mais en baisse par rapport à juillet. (Photo: 123RF)
Les ventes de logements anciens ont reculé en août aux États-Unis, mais un peu moins que prévu, les biens en vente étant toujours trop peu nombreux pour répondre à la demande, tandis que les prix restent très élevés.
En août, 5,88 millions de maisons et appartements ont changé de propriétaire, en rythme annualisé, soit 2% de moins qu’en juillet, selon les chiffres publiés mercredi par la Fédération nationale des agents immobiliers américains (NAR).
Ce recul survient après deux mois consécutifs de hausse.
Les analystes étaient cependant un tout petit peu plus pessimistes, et anticipaient 5,86 millions de reventes.
«Bien qu’il y ait eu une baisse des achats, les acquéreurs potentiels cherchent toujours, mais sont beaucoup plus prudents quant à leurs limites financières et attendent simplement qu’il y ait des biens plus nombreux sur le marché», a commenté Lawrence Yun, économiste en chef de NAR, cité dans le communiqué.
Le stock total de biens disponibles à la vente fin août a diminué par rapport au mois précédent, avec 1,29 million de biens qui cherchaient un acheteur, soit 1,5% de moins qu’en juillet et 13,4% de moins qu’en août 2020, lorsque la demande immobilière explosait.
Le prix médian d’un logement ancien était de 356 700 dollars américains en août, soit 14,9% de plus qu’il y a un an, mais en baisse par rapport aux 359 900 $US observés en juillet.
«Les prix élevés des maisons créent un marché déséquilibré, mais les prix se normaliseront lorsque l’offre sera plus importante», a encore souligné Lawrence Yun.
Le secteur immobilier avait en effet connu un boom au deuxième semestre 2020. Le télétravail généralisé, des taux d’intérêt au plus bas combinés à une hausse de l’épargne des ménages avaient provoqué une ruée vers les maisons et appartements plus grands.
Mais la réduction à peau de chagrin des stocks et la hausse vertigineuse des prix immobiliers avaient conduit, à partir de la fin de l’hiver, à un ralentissement des ventes de logements anciens.