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Élections: la FAE dénonce à son tour l’absence de l’éducation

La Presse Canadienne|Mis à jour le 26 avril 2024

Élections: la FAE dénonce à son tour l’absence de l’éducation

Le syndicat qui représente des enseignants déplore que «les besoins criants d’un million d’élèves, jeunes et adultes», ainsi que ceux du personnel, ne soient pas considérés comme une priorité pour les chefs de partis. (Photo: La Presse Canadienne)

Après la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec, les directions d’écoles et des associations de parents, c’est au tour de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) de dénoncer le peu d’intérêt accordé à l’éducation par les grands partis depuis le début de la campagne électorale au Québec.

Le syndicat qui représente des enseignants déplore que «les besoins criants d’un million d’élèves, jeunes et adultes», ainsi que ceux du personnel, ne soient pas considérés comme une priorité pour les chefs de partis.

La FAE appelle les formations politiques à démarrer «une vraie campagne électorale» en débattant des problèmes fondamentaux en éducation, dont la mise sur pied de ce que le syndicat décrit comme «un système scolaire équitable».

De l’avis de la FAE, comme le ministère de l’Éducation constitue le deuxième poste budgétaire en importance du gouvernement québécois, les problèmes qui lui sont propres devraient occuper une place aussi significative dans les débats politiques.

La présidente de la FAE, Mélanie Hubert, souligne que les infrastructures, la santé, l’inflation et la pénurie de main-d’œuvre occupent tout l’espace et l’éducation est laissée en plan. Elle rappelle que les problèmes qui affectent le système d’éducation sont bien connus et que les solutions existent, tout en regrettant le manque d’intérêt des partis.

Le syndicat a dressé sa propre liste de défis sur lesquels il souhaite entendre les chefs de partis, soit l’importance d’«un système scolaire équitable» ; d’investir dans les écoles publiques ; d’adapter la charge de travail des enseignants ; et de gérer équitablement les finances publiques.