Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Élections: on parle peu d’éducation, disent parents et directions

auteur-576|Publié le 09 septembre 2022

Élections: on parle peu d’éducation, disent parents et directions

Les établissements scolaires se plaignent par exemple du manque d’employés et pas seulement d’enseignants. (Photo: La Presse Canadienne)

Des représentants de directions d’écoles et des parents déplorent le peu de cas que les partis politiques font de l’éducation, dans le cadre de la présente campagne électorale.

Pénurie dans plusieurs catégories de personnel, manque de vision d’ensemble, annonces à la pièce, délais dans les rénovations d’écoles, les problèmes sont pourtant nombreux, ont-ils souligné vendredi, au cours d’une conférence de presse conjointe.

«L’éducation, dans cette campagne électorale, est pratiquement invisible. Pour nous, ce n’est pas normal», s’est exclamé Nicolas Prévost, de la Fédération québécoise des directions d’établissements.

Les établissements scolaires se plaignent par exemple du manque d’employés et pas seulement d’enseignants. Les éducatrices en services de garde et les professionnels de l’éducation sont aussi touchés, a souligné Carl Ouellet, de l’Association québécoise du personnel de direction des écoles. 

Sylvain Martel, du Regroupement des comités de parents autonomes du Québec, déplore le fait que les problèmes sont connus depuis plusieurs années, mais que les solutions se font toujours attendre. On nous dit que l’éducation est une priorité, dit-il, mais on attend toujours que ça paraisse dans les décisions et les gestes.

«Présentement, en campagne, on se fait livrer encore la même ligne: l’éducation et la santé, c’est les deux priorités. Ok, je veux bien. Mais si l’on me dit que l’éducation est une priorité, je veux avoir de grandes idées. Si c’est une priorité, je ne veux pas qu’on me dise» on va mettre 2 millions de dollars là-dedans’ et on va ajouter du personnel qu’on ne sait pas où trouver», s’est exclamé M. Martel.

Ces regroupements ont des idées quant aux solutions possibles, mais ce qu’ils veulent entendre, ce sont les idées et les solutions proposées par les partis politiques.

«L’éducation, ça fait partie des préoccupations de la population. Et la population doit savoir», a conclu Kathleen Legault, de l’Association montréalaise des directions d’établissements scolaires.