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Étude du PL28: Monsef Derraji dénonce un climat d’intimidation

La Presse Canadienne|Mis à jour le 26 avril 2024

Étude du PL28: Monsef Derraji dénonce un climat d’intimidation

Mercredi, le ministre de la Santé, Christian Dubé, s’est employé à interrompre un échange qui lui déplaisait entre M. Derraji et le directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau. (Photo: La Presse Canadienne)

Québec — Le ministre de la Santé, Christian Dubé, se comporte en intimidateur dans le cadre de l’étude du projet de loi 28, accuse le député libéral de Nelligan, Monsef Derraji.

Cette pièce législative vise à mettre fin à l’état d’urgence sanitaire, mais prolonge certains pouvoirs exceptionnels du gouvernement jusqu’au 31 décembre 2022. 

Mercredi, M. Dubé s’est employé à interrompre un échange qui lui déplaisait entre M. Derraji et le directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau.

M. Boileau, qui est également un sous-ministre à la Santé, était venu témoigner en faveur du projet de loi.

Selon M. Derraji, un climat d’intimidation s’est installé au sein du groupe, avec l’impression qu’il allait recevoir une gifle d’une députée caquiste qu’il n’a pas voulu nommer. 

«J’ai senti l’intimidation en commission parlementaire, a-t-il relaté jeudi en point de presse. Je tiens juste à leur dire que je vais continuer à poser mes questions.»

 

La COVID, un «rhume»?

Au cœur de l’échange, la récente déclaration du premier ministre François Legault voulant que la COVID-19, si l’on était vacciné, n’était finalement qu’«un rhume, à peu près». 

Un commentaire «complètement contre-productif», a déploré jeudi le porte-parole de Québec solidaire en santé, Vincent Marissal.

«J’ai eu une pensée pour le personnel soignant. Ces gens-là suent sang et eau depuis deux ans, souvent dans des conditions pitoyables. 

«Et là, le premier ministre, après deux ans de combat acharné contre le virus, vient nous dire essentiellement que c’est un rhume. Ce n’était pas sa meilleure», a-t-il lâché.