Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Fin attendue de la grève à la voie maritime

La Presse Canadienne|Publié le 29 octobre 2023

Fin attendue de la grève à la voie maritime

Les parties sont réunies en compagnie du service fédéral de médiation, dans l’espoir de trouver un règlement au conflit qui paralyse la voie maritime du Saint−Laurent, de Montréal à Niagara, en passant par les écluses. (Photo: La Presse Canadienne)

La grève ayant débuté le 22 octobre dernier dans la voie maritime du Saint-Laurent pourrait prendre fin sous peu, alors que la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) et le syndicat représentant les 360 employés concernés sont parvenus à une entente, dimanche.
La CGVMSL en a fait l’annonce par communiqué en milieu de soirée, dimanche.
« Nous avons en main une entente qui est équitable pour les travailleurs et qui assure un avenir solide et stable à la Voie Maritime », a déclaré Terence Bowles, président et chef de la direction de la CGVMSL, dans le communiqué. 
« Nous savons que cette grève n’a pas été facile pour personne et apprécions la patience et la coopération de nos partenaires binationaux de l’industrie maritime, les armateurs, les expéditeurs, les ports, les communautés locales et tous ceux qui dépendent de ce corridor de transport vital des deux côtés de la frontière canado-américaine ».
Les quelque 360 employés sont représentés par Unifor. Cinq sections locales du syndicat Unifor, deux au Québec et trois en Ontario, avaient déclenché la grève, dimanche dernier, après avoir voté en faveur d’un tel mandat dans une proportion de 99 %.
Les travailleurs auront à se prononcer sur cette entente au cours des prochains jours. Les unités concernées touchent les employés qui travaillent dans le groupe de la supervision et de l’ingénierie et dans le groupe de l’entretien, des opérations et du personnel de bureau.
«Pour la première fois en 55 ans, les travailleuses et travailleurs de la voie maritime ont pris la difficile décision de faire grève. Ils l’ont fait pour lutter pour un environnement de travail plus respectueux et pour un contrat qui reflète la situation économique actuelle, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor, dans un communiqué. Ils ont montré que la meilleure entente est obtenue à la table de négociation, et je félicite les comités de négociations pour leur travail remarquable au nom de leurs membres»
Le salaire était le principal point en litige.
Pour sa part, la CGVMSL a indiqué qu’elle entreprendra rapidement la mise en œuvre de son programme de réouverture afin que les employés puissent reprendre le travail, ce lundi a 7 heures, pour permettre le passage progressif des navires dans la voie maritime.
L’entente survient après deux jours de médiation, entamées vendredi à Toronto. Les parties étaient réunies en compagnie du service fédéral de médiation, dans l’espoir de trouver un règlement au conflit qui a paralysé la voie maritime du Saint-Laurent, de Montréal à Niagara, en passant par les écluses, pendant une semaine.
Plusieurs acteurs économiques et politiques s’étaient prononcés dans le dossier depuis dimanche dernier: les premiers ministres du Québec et de l’Ontario, François Legault et Doug Ford, le syndicat des Producteurs de grains du Québec et des associations du milieu des affaires.
– Avec des informations de Lia Lévesque
Marie-Ève Martel, La Presse Canadienne

La grève ayant débuté le 22 octobre dernier dans la voie maritime du Saint-Laurent pourrait prendre fin sous peu, alors que la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) et le syndicat représentant les 360 employés concernés sont parvenus à une entente, dimanche.

La CGVMSL en a fait l’annonce par communiqué en milieu de soirée, dimanche.

« Nous avons en main une entente qui est équitable pour les travailleurs et qui assure un avenir solide et stable à la Voie Maritime », a déclaré Terence Bowles, président et chef de la direction de la CGVMSL, dans le communiqué. 

« Nous savons que cette grève n’a pas été facile pour personne et apprécions la patience et la coopération de nos partenaires binationaux de l’industrie maritime, les armateurs, les expéditeurs, les ports, les communautés locales et tous ceux qui dépendent de ce corridor de transport vital des deux côtés de la frontière canado-américaine ».

Les quelque 360 employés sont représentés par Unifor. Cinq sections locales du syndicat Unifor, deux au Québec et trois en Ontario, avaient déclenché la grève, dimanche dernier, après avoir voté en faveur d’un tel mandat dans une proportion de 99 %.

Les travailleurs auront à se prononcer sur cette entente au cours des prochains jours. Les unités concernées touchent les employés qui travaillent dans le groupe de la supervision et de l’ingénierie et dans le groupe de l’entretien, des opérations et du personnel de bureau.

«Pour la première fois en 55 ans, les travailleuses et travailleurs de la voie maritime ont pris la difficile décision de faire grève. Ils l’ont fait pour lutter pour un environnement de travail plus respectueux et pour un contrat qui reflète la situation économique actuelle, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor, dans un communiqué. Ils ont montré que la meilleure entente est obtenue à la table de négociation, et je félicite les comités de négociations pour leur travail remarquable au nom de leurs membres»

Le salaire était le principal point en litige.

Pour sa part, la CGVMSL a indiqué qu’elle entreprendra rapidement la mise en œuvre de son programme de réouverture afin que les employés puissent reprendre le travail, ce lundi a 7 heures, pour permettre le passage progressif des navires dans la voie maritime.

L’entente survient après deux jours de médiation, entamées vendredi à Toronto. Les parties étaient réunies en compagnie du service fédéral de médiation, dans l’espoir de trouver un règlement au conflit qui a paralysé la voie maritime du Saint-Laurent, de Montréal à Niagara, en passant par les écluses, pendant une semaine.

Plusieurs acteurs économiques et politiques s’étaient prononcés dans le dossier depuis dimanche dernier: les premiers ministres du Québec et de l’Ontario, François Legault et Doug Ford, le syndicat des Producteurs de grains du Québec et des associations du milieu des affaires.

 

Marie-Ève Martel, avec des informations de Lia Lévesque