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Garderies: Québec appelé à suspendre ses nouvelles consignes

La Presse Canadienne|Publié le 03 janvier 2022

Garderies: Québec appelé à suspendre ses nouvelles consignes

(Photo: La Presse Canadienne)

Québec appelé à suspendre ses nouvelles consignes concernant les garderies
 
from La Presse Canadienne
Mon Jan 03 2022 15:47:07 (47 minutes)
# 1.
MONTRÉAL — Des syndicats représentant des éducatrices en garderie demandent à Québec de suspendre ou d’annuler ses nouvelles directives permettant à des enfants et membres du personnel ayant été en contact avec un cas positif de COVID-19, mais qui sont asymptomatiques, de fréquenter les services de garde. 
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), affiliée à la CSN, exhorte le gouvernement Legault d’abandonner ces consignes «incohérentes» mettant à risque des travailleurs et des familles accueillant à la maison un service de garde, soutient-elle. 
«On ne peut pas croire qu’un enfant qui a été en contact avec un cas positif puisse appliquer des mesures. Les enfants 0 à 5 ans ne sont pas vaccinés, ils ne portent pas le masque bien entendu pour des questions de respiration et ils sont toujours en proximité avec l’éducatrice», a expliqué la vice-présidente de la FSSS-CSN, Lucie Longchamps, à La Presse Canadienne. 
Pour sa part, la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ), affiliée à la CSQ, demande plutôt une suspension de ces mesures, à l’instar de la direction régionale de santé publique de Montréal. 
«C’est tout le Québec qui doit prendre un pas de recul et faire le point sur les risques de transmission du nouveau variant chez les tout-petits», a déclaré le syndicat par voie de communiqué. 
La Santé publique de la métropole québécoise a décidé lundi de ne pas suivre les directives provinciales. «Nous sommes en discussion avec Québec», a indiqué le porte-parole au CIUSSS du Centre-sud-de-l’Île-de-Montréal, Jean Nicolas Aubé. 
Les établissements sur le territoire montréalais peuvent donc continuer d’exiger actuellement un isolement de 10 jours pour tout contact étroit avec une personne infectieuse, soit durant plus de 15 minutes à moins de deux mètres. 
Depuis le 30 décembre, le ministère de la Santé a décidé de faire tomber cette obligation pour les contacts asymptomatiques. Ils n’ont pas besoin de passer un test de dépistage et peuvent continuer de fréquenter leur milieu de garde sauf pour certaines raisons. Par exemple, un membre du même domicile que l’enfant a été déclaré positif à la COVID-19, précise-t-on sur le site web du ministère. 
Ces recommandations ont été publiées au moment où Québec a annoncé pour contrer la flambée des cas et la hausse des hospitalisations depuis l’apparition du variant Omicron.
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Cet article a été produit avec le soutien financier des Bourses Facebook et La Presse Canadienne pour les nouvelles.
Frédéric Lacroix-Couture, La Presse Canadienne

Des syndicats représentant des éducatrices en garderie demandent à Québec de suspendre ou d’annuler ses nouvelles directives permettant à des enfants et membres du personnel ayant été en contact avec un cas positif de COVID-19, mais qui sont asymptomatiques, de fréquenter les services de garde. 

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), affiliée à la CSN, exhorte le gouvernement Legault d’abandonner ces consignes «incohérentes» mettant à risque des travailleurs et des familles accueillant à la maison un service de garde, soutient-elle. 

«On ne peut pas croire qu’un enfant qui a été en contact avec un cas positif puisse appliquer des mesures. Les enfants 0 à 5 ans ne sont pas vaccinés, ils ne portent pas le masque bien entendu pour des questions de respiration et ils sont toujours en proximité avec l’éducatrice», a expliqué la vice-présidente de la FSSS-CSN, Lucie Longchamps, à La Presse Canadienne. 

Pour sa part, la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ), affiliée à la CSQ, demande plutôt une suspension de ces mesures, à l’instar de la direction régionale de santé publique de Montréal. 

«C’est tout le Québec qui doit prendre un pas de recul et faire le point sur les risques de transmission du nouveau variant chez les tout-petits», a déclaré le syndicat par voie de communiqué. 

La Santé publique de la métropole québécoise a décidé lundi de ne pas suivre les directives provinciales. «Nous sommes en discussion avec Québec», a indiqué le porte-parole au CIUSSS du Centre-sud-de-l’Île-de-Montréal, Jean Nicolas Aubé. 

Les établissements sur le territoire montréalais peuvent donc continuer d’exiger actuellement un isolement de 10 jours pour tout contact étroit avec une personne infectieuse, soit durant plus de 15 minutes à moins de deux mètres. 

Depuis le 30 décembre, le ministère de la Santé a décidé de faire tomber cette obligation pour les contacts asymptomatiques. Ils n’ont pas besoin de passer un test de dépistage et peuvent continuer de fréquenter leur milieu de garde sauf pour certaines raisons. Par exemple, un membre du même domicile que l’enfant a été déclaré positif à la COVID-19, précise-t-on sur le site web du ministère. 

Ces recommandations ont été publiées au moment où Québec a annoncé pour contrer la flambée des cas et la hausse des hospitalisations depuis l’apparition du variant Omicron.

 

Cet article a été produit avec le soutien financier des Bourses Facebook et La Presse Canadienne pour les nouvelles.