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GNL Québec est bon pour l’environnement, selon Éric Duhaime

La Presse Canadienne|31 août 2022

GNL Québec est bon pour l’environnement, selon Éric Duhaime

Selon le chef du Parti conservateur du Québec, un vote pour la Coalition avenir Québec serait un vote contre un investissement de 14 milliards de dollars dans la région du Saguenay. (Photo: La Presse Canadienne)

Éric Duhaime veut faire du projet Énergie Saguenay de GNL Québec «la question décisive» dans cette région le 3 octobre prochain. 

Selon le chef du Parti conservateur du Québec, un vote pour la Coalition avenir Québec serait un vote contre un investissement de 14 milliards de dollars dans la région du Saguenay. 

Au-delà des bénéfices économiques, le projet permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, selon Éric Duhaime, donc il serait «bon pour l’environnement». 

Cette affirmation contredit le rapport publié en mars 2021 par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), qui concluait que les risques de ce projet de 10 G$ dépassaient largement ses avantages. 

Sur le cycle complet du projet, de l’extraction du gaz à sa liquéfaction au Saguenay, le projet émettrait près de 7,8 millions de tonnes de CO2 par an, ce qui annulerait en un an tous les efforts de réduction des gaz à effet de serre (GES) du Québec depuis 1990. 

Le BAPE soutient également que «la mise en place de nouvelles infrastructures d’échange de GNL pourrait constituer un frein à la transition énergétique sur les marchés visés par le projet», donc le projet ne permettrait pas de réduire les émissions mondiales de GES. 

Mais selon Éric Duhaime, le BAPE se trompe, car l’organisme a effectué son analyse avant le conflit en Ukraine et la crise énergétique qui a suivi. Le chef du Parti conservateur du Québec n’a toutefois pas présenté d’analyse ou d’étude pour appuyer son affirmation.

Le projet GNL Québec et son pendant Gazoduq consistent en la construction d’un gazoduc de 750 km transportant du gaz naturel de l’Ouest, à partir de l’Ontario, jusqu’à une usine de liquéfaction à Saguenay, pour acheminer ensuite le gaz naturel liquéfié (GNL) à l’étranger par bateau.