Grève CPE: la ministre LeBel défend son offre aux éducatrices
La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024
La ministre LeBel affirme que l’offre gouvernementale porterait la rémunération à 21,38 $ au premier échelon et à 28,31 $ au 10e et dernier échelon. (Photo: La Presse Canadienne)
La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, défend ses offres aux éducatrices dans les CPE, alors que la grève tournante se poursuit pour une deuxième journée pour les intervenantes en petite enfance de la CSQ.
À l’heure actuelle, une éducatrice qualifiée en CPE gagne 19 $ l’heure au premier échelon et jusqu’à 25,18 $ l’heure au 10e et dernier échelon.
La ministre LeBel affirme que l’offre gouvernementale porterait la rémunération à 21,38 $ au premier échelon et à 28,31 $ au 10e et dernier échelon.
Mais un allongement de la semaine de travail est aussi proposé par le gouvernement du Québec, soit une semaine de 40 heures. Advenant une telle semaine de travail, l’offre gouvernementale ferait passer la rémunération à 22,27 $ au premier échelon et à 29,20 $ au 10e échelon, a souligné la ministre.
La ministre parle d’«augmenter considérablement le salaire des éducatrices» grâce à son offre. Elle fait valoir que la hausse de la rémunération pourrait atteindre 17% dans certains cas.
Mais la Fédération des intervenantes en petite enfance, affiliée à la CSQ, fait valoir que cette offre comprend une prime de 50 $ pour la semaine de 40 heures, et non des augmentations de salaire en pourcentage. Les primes ne comptent pas dans le calcul du régime de retraite, par exemple, déplore la FIPEQ.
