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Grève d’ingénieurs de l’État: cri d’alarme de Bitume Québec

La Presse Canadienne|Publié le 21 avril 2022

Grève d’ingénieurs de l’État: cri d’alarme de Bitume Québec

Le président de Bitume Québec, Tytus Zurawski, affirme que l’arrêt de travail ne pourrait que mettre en péril le rattrapage du déficit d’entretien dont le réseau routier québécois écope depuis longtemps. (Photo: La Presse Canadienne)

Repentigny — L’association Bitume Québec estime que si les quelque 1800 ingénieurs à l’emploi du gouvernement du Québec devaient déclencher la grève générale qu’ils ont annoncée pour ce vendredi, ce serait un véritable désastre pour l’industrie qu’elle représente et les usagers du réseau routier.

L’organisme qui regroupe les fournisseurs de bitume et les producteurs d’enrobés bitumineux invite l’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) et le Conseil du trésor à faire preuve de bonne foi en tenant compte de l’équilibre entre les intérêts particuliers et l’intérêt public.

Le président de Bitume Québec, Tytus Zurawski, affirme que l’arrêt de travail ne pourrait que mettre en péril le rattrapage du déficit d’entretien dont le réseau routier québécois écope depuis longtemps, même si des investissements routiers majeurs ont été consentis au cours des dernières années. 

M. Zurawski ajoute qu’une grève pourrait aussi entraîner des dommages collatéraux irréparables chez les entrepreneurs déjà confrontés à des défis de main-d’œuvre, à une hausse des coûts de transport et des prix de la ressource brute et aux ralentissements dans la chaîne d’approvisionnement de pièces et d’équipements.

La saison des travaux routiers est déjà trop courte et ne peut tolérer des impacts imputables aux relations de travail, selon Bitume Québec. 

L’Association professionnelle des ingénieurs du Gouvernement du Québec estime que les ingénieurs qui pratiquent le génie civil au gouvernement sont moins bien payés des professionnels de leur discipline au secteur privé, mais aussi par rapport aux autres ingénieurs civils du secteur public et des villes. Le syndicat affirme que cela nuit à la rétention de l’expertise.