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Hôpital Maisonneuve-Rosemont: projet d’investissement de 2,5 G$

La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Hôpital Maisonneuve-Rosemont: projet d’investissement de 2,5 G$

Le ministre de la Santé, Christian Dubé. (Photo: La Presse Canadienne)

Québec prévoit investir 2,5 milliards $ au cours des prochaines années pour moderniser l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, réputé vétuste depuis longtemps.

La capacité d’accueil du centre hospitalier, qui dessert la population de l’est de Montréal, devrait passer de 544 lits à 720 lits. Cette partie de l’île de Montréal est en croissance démographique.

L’annonce, attendue depuis des années à Montréal, a été faite jeudi par le ministre de la Santé, Christian Dubé, et la ministre responsable de la métropole, Chantal Rouleau, et une première pelletée peut être espérée en 2024.

En conférence de presse, le ministre Dubé a promis d’offrir aux patients un hôpital «de classe mondiale», mais a été incapable de dire dans combien de temps les travaux seraient terminés et en quelle année on pourra accueillir les premiers patients dans le nouvel établissement. 

«On va arrêter d’avoir des hôpitaux de deuxième classe» au Québec, a-t-il ajouté.

On vise en fait à reconstruire et agrandir l’hôpital sur le site même où il se dresse actuellement. Le ministre a dit qu’un enjeu dans ce dossier avait été de décider si oui ou non le nouvel hôpital devait être construit sur le site de l’ancien.  

La présence prévue d’une station du futur du Réseau express métropolitain (REM) à proximité du site actuel de l’hôpital a facilité la décision du gouvernement, a-t-il ajouté. 

Le défi consistera à assurer la même qualité de soins durant la période de construction, un méga-chantier qui sera sous la supervision de la Société québécoise des infrastructures (SQI).

Un autre défi sera de retenir et d’attirer le personnel requis à Maisonneuve-Rosemont, une question «préoccupante», a convenu le ministre, mais qui ne s’applique pas seulement à cet établissement. Le problème de pénurie de main-d’œuvre est généralisé et exacerbé par la pandémie, mais il existait auparavant, a-t-il fait valoir.