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Intégrité: un contrôleur endosse les pratiques de SNC-Lavalin

La Presse Canadienne|20 janvier 2021

Intégrité: un contrôleur endosse les pratiques de SNC-Lavalin

SNC-Lavalin a écopé d'une amende de 280 M$ il y a deux ans pour fraude. (Photo: Paul Chiasson, La Presse Canadienne)

SNC-Lavalin (SNC), qui a tourné la page sur les accusations criminelles qui pesaient à son endroit il y a plus de deux ans, a mis en place des pratiques d’intégrité qui «fonctionnent généralement bien», d’après le rapport d’un contrôleur indépendant, qui cible néanmoins certaines lacunes à combler.

Ce document s’inscrit dans le cadre du suivi effectué auprès de la firme d’ingénierie et de construction, qui est assujettie à une période de probation de trois ans dans la foulée du règlement qui avait été entériné par la Cour du Québec en décembre 2019.

La société avait écopé d’une amende de 280 millions $ et l’une de ses divisions avait plaidé coupable à une accusation de fraude pour des gestes posés en Libye entre 2001 et 2011. En échange, il y avait eu un arrêt des procédures à l’égard d’autres branches de SNC-Lavalin en lien avec les accusations déposées en 2015 par la Gendarmerie royale du Canada.

Dans l’ensemble, le résumé du rapport du contrôleur, mis en ligne à la fin de la dernière année, endosse le système de gestion des risques de SNC-Lavalin en le qualifiant de «bien structuré».

Le document souligne néanmoins des «situations de non-conformité», même si elles sont peu nombreuses, entourant des «paiements importants» effectués à des tiers — des fournisseurs ou sous-traitants, par exemple. Le contrôleur a aussi relevé qu’en matière de clauses contractuelles anticorruption, certaines de celles-ci ne figuraient pas systématiquement dans les contrats passés au peigne fin.

Un deuxième examen de suivi doit être présenté d’ici le 18 décembre dans le cadre du processus.

SNC-Lavalin poursuit ses efforts de recentrage vers les services d’ingénierie, qui seront sa nouvelle pierre angulaire, en se retirant progressivement des contrats à prix fixe, pour lesquels les entreprises absorbent généralement les dépassements de coûts.