La FIQ veut des mesures pour «garder la tête hors de l’eau»
La Presse Canadienne|Publié le 14 juillet 2022Selon l’organisation syndicale, ce sont les infirmières des établissements de santé qui en font les frais. (Photo: La Presse Canadienne)
La FIQ reproche au gouvernement Legault de n’avoir pas tenu parole en resserrant les règles quant au recours aux agences privées de placement. Et, selon l’organisation syndicale, ce sont les infirmières des établissements de santé qui en font les frais.
La Fédération interprofessionnelle de la santé affirme jeudi que l’arrêté ministériel qui devait imposer de nouveaux paramètres de facturation aux agences privées de placement a été modifié à la suite de pression de ces agences. Des agences auraient menacé de ne plus rendre disponible du personnel si les critères étaient trop resserrés.
La FIQ, qui représente 76 000 infirmières, infirmières auxiliaires et autres professionnelles en soins, affirme qu’en bout de course, ce sont les infirmières des établissements de santé qui écopent, en se retrouvant avec des quarts de travail défavorables, des heures supplémentaires obligatoires et un ratio infirmière-patients trop élevé.
L’organisation syndicale soutient qu’il est faux d’affirmer que la situation, cet été, est seulement due aux vacances du personnel et aux travailleurs de la santé atteints de la COVID-19.
Elle demande au gouvernement de trouver des moyens pour alléger le travail des infirmières surchargées du réseau et de les retenir plutôt que de «faciliter la vie» au personnel des agences privées.