La lutte pour le contrôle de Rogers se transporte devant la cour
La Presse Canadienne|Publié le 01 novembre 2021Le fils du regretté fondateur de Rogers, Ted Rogers, affirme qu’il a le pouvoir de licencier et de nommer des membres du conseil d’administration. (Photo: La Presse Canadienne)
La bataille pour le contrôle de Rogers Communications s’est déplacée de la salle du conseil d’administration à une salle d’audience en Colombie-Britannique, où la société torontoise est constituée.
L’audience devant la juge Shelley Fitzpatrick de la Cour suprême de la Colombie-Britannique est le résultat d’une requête déposée la semaine dernière par Edward Rogers, dans laquelle il a demandé au tribunal de déclarer légitime un conseil d’administration qu’il a formé après avoir été évincé de son poste de président, le mois dernier.
Le fils du regretté fondateur de Rogers, Ted Rogers, affirme qu’il a le pouvoir de licencier et de nommer des membres du conseil d’administration parce qu’il est président de la fiducie de contrôle de Rogers, qui détient 97% des actions de catégorie A avec droit de vote de l’entreprise.
Sa mère Loretta Rogers, ses sœurs Melinda Rogers-Hixon et Martha Rogers et d’autres associés estiment que le conseil d’administration d’Edward Rogers est illégitime et que le seul conseil valide est celui qui existait avant les changements.
Aujourd’hui, chacune des deux factions prétend avoir le contrôle du géant des télécommunications et l’affaire oppose publiquement les membres de la famille Rogers les uns contre les autres.
Loretta Rogers a affirmé dans un affidavit déposé vendredi que la décision d’évincer son fils en tant que président du conseil d’administration avait été extrêmement difficile pour elle et d’autres membres de la famille, après avoir essayé de travailler avec lui pendant des semaines.