Des Canadiens croient que la façon de mesurer l’inflation ne reflète pas la hausse des coûts à laquelle ils font face.
Un haut responsable de la Banque du Canada affirme que de nombreux Canadiens croient que la façon de mesurer l’inflation ne reflète pas l’augmentation des coûts à laquelle ils font face.
Le sous−gouverneur Lawrence Schembri a déclaré, mardi, que l’écart entre la perception et la réalité est devenu plus prononcé pendant la pandémie de COVID−19.
Cela peut−être en partie attribuable à des changements dans les habitudes de consommation, puisque les consommateurs dépensent moins pour des choses comme l’essence, dont le prix a fléchi, et davantage pour d’autres catégories, telles que l’épicerie, où les prix ont grimpé.
Dans un discours prononcé mardi devant l’Association canadienne de science économique des affaires, M. Schembri a affirmé que cette perception avait de grandes implications pour la banque centrale, qui, depuis trois décennies, vise une cible d’inflation de 2%.
La fourchette de maîtrise de l’inflation aide à déterminer le taux d’intérêt directeur de la Banque du Canada, qui peut influencer les taux hypothécaires ainsi que ceux appliqués aux prêts.
M. Schembri a affirmé que la confiance et la compréhension du public sont des facteurs importants pour toute décision prise par la banque centrale pour maintenir les prix à des niveaux stables et prévisibles.