La pénurie de main-d’oeuvre s’aggrave au Québec et au Canada
La Presse Canadienne|Publié le 22 juin 2021Le nombre de postes vacants dans le secteur des soins de santé a bondi de 39% en un an, la plus forte hausse parmi tous les secteurs. (Photo: Nathan Denette pour La Presse Canadienne)
La pénurie de main-d’oeuvre qui afflige l’économie canadienne se manifeste notamment par une augmentation du nombre de postes vacants qui est particulièrement présente au Québec.
Statistique Canada a dénombré au pays 553 500 postes vacants au premier trimestre de 2021, 7,9 % de plus qu’à la même période l’an dernier et 9,4 % de plus qu’au premier trimestre de 2019.
Le taux de postes vacants était de 3,6 % lors des trois premiers mois de l’année en cours, le taux le plus élevé depuis que des données comparables ont commencé à être publiées en 2015.
Et pendant que les postes vacants se faisaient plus nombreux, le nombre de chômeurs a fortement progressé au cours de la même période, de 427 000, en raison des restrictions de santé publique liées à la COVID-19.
Statistique Canada a observé qu’au premier trimestre de 2021, le nombre de postes vacants dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale a bondi de 39 % en un an, la plus forte hausse parmi tous les secteurs, pour atteindre 98 700.
Le nombre de postes vacants dans le secteur de la construction a augmenté de 33,1 %, à 46 400, le nombre le plus élevé depuis 2015.
Le Québec a affiché l’augmentation la plus marquée du nombre de postes vacants au premier trimestre de cette année, de 18 500, ou 14,4 % par rapport à un an plus tôt. La région de la Côte-Nord/Nord-du-Québec a été la plus affectée, avec une hausse de 6,1 %, suivie de la région de la Capitale-Nationale, à 4,8 %, des Laurentides, à 4,7 % et de l’Outaouais, à 4,6 %.