Contrairement à ce qu’on pourrait penser initialement, le bilan financier de la population canadienne après une première année pandémique s’avère positif. Les périodes de confinement et les fermetures temporaires sont entre autres responsables de cette situation, alors qu’elles ont forcé les Canadiennes et les Canadiens à changer leurs comportements de consommation, d’épargne et d’investissement. Les différents programmes de soutien du gouvernement fédéral ont également joué un rôle important.
Le solde des cartes de crédit est le type d’emprunt ayant le plus diminué à travers le pays en 2020. Selon Hélène Bégin et Lorenzo Tessier-Moreau, respectivement économiste principale et économiste senior chez Desjardins, cette baisse est justifiée par la mise sur la glace de certaines dépenses, dont les voyages à l’étranger et les divertissements. Ainsi, le solde individuel des cartes de crédit se situait en moyenne entre 4500 $ et 6500 $ par mois à travers le pays. Comme indiqué dans le graphique, la somme moyenne variait d’une province à une autre. Même si ce niveau d’emprunt peut sembler important, il reste inférieur à celui des autres types de dettes, comme les marges de crédit et les prêts conventionnels.
En effet, la pandémie a également permis à la population de la Belle province de réduire son recours aux marges de crédit personnelles. Un portrait similaire a été observé dans les Prairies, ainsi que dans les provinces atlantiques. Toutefois, les emprunteurs de la Colombie-Britannique et de l’Ontario ont augmenté l’utilisation de leur marge, avec un solde respectif avoisinant les 55 000 $ et 60 000 $. Parmi les grandes régions métropolitaines de recensement, Montréal et Québec ont les soldes moyens de marges de crédit les plus bas au pays. Toronto et Vancouver se situent, pour leur part, au sommet du tableau, avec des marges moyennes respectives de 70 000 $ et 60 000 $.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le bilan financier de la population canadienne après une première année pandémique s’avère positif. Les périodes de confinement et les fermetures temporaires sont entre autres responsables de cette situation, alors qu’elles ont forcé les Canadiennes et les Canadiens à changer leurs comportements de consommation, d’épargne et d’investissement. Les différents programmes de soutien du gouvernement fédéral ont également joué un rôle important.
Le solde des cartes de crédit est le type d’emprunt ayant le plus diminué à travers le pays en 2020. Selon Hélène Bégin et Lorenzo Tessier-Moreau, respectivement économiste principale et économiste senior chez Desjardins, cette baisse est justifiée par la mise sur la glace de certaines dépenses, dont les voyages à l’étranger et les divertissements. Ainsi, le solde individuel des cartes de crédit se situait en moyenne entre 4500 $ et 6500 $ par mois à travers le pays. Comme indiqué dans le graphique, la somme moyenne variait d’une province à une autre. Même si ce niveau d’emprunt peut sembler important, il reste inférieur à celui des autres types de dettes, comme les marges de crédit et les prêts conventionnels.
En effet, la pandémie a également permis à la population de la Belle province de réduire son recours aux marges de crédit personnelles. Un portrait similaire a été observé dans les Prairies, ainsi que dans les provinces atlantiques. Toutefois, les emprunteurs de la Colombie-Britannique et de l’Ontario ont augmenté l’utilisation de leur marge, avec un solde respectif avoisinant les 55 000 $ et 60 000 $. Parmi les grandes régions métropolitaines de recensement, Montréal et Québec ont les soldes moyens de marges de crédit les plus bas au pays. Toronto et Vancouver se situent, pour leur part, au sommet du tableau, avec des marges moyennes respectives de 70 000 $ et 60 000 $.