La présidente de Loto-Québec quitte ses fonctions le 1er juin
La Presse Canadienne|Publié le 15 avril 2021(Photo: Ryan Remiorz pour La Presse Canadienne)
La présidente et chef de la direction de Loto-Québec, Lynne Roiter, quittera ses fonctions au cours des prochaines semaines après un parcours de plus de 35 ans au sein de la société d’État. Mme Roiter a été la première femme à la tête de Loto-Québec.
Jean-François Bergeron prendra les commandes de Loto-Québec le 1er juin.
M. Bergeron était, depuis mars 2019, président et chef de la direction de la Société québécoise du cannabis. Il avait auparavant occupé des postes de vice-président à la Société des alcools du Québec.
Par communiqué, mercredi, le ministre des Finances, Eric Girard, a souligné le travail et l’engagement de Mme Roiter.
«Première femme à diriger Loto-Québec, Mme Roiter a fait un travail remarquable tout au long de sa carrière, et elle a contribué au succès et au développement de cette société d’État importante pour les Québécois. Elle a été un exemple d’intégrité et de dévouement au service public», a déclaré le ministre.
Diplômée en droit de l’Université Laval et membre du Barreau du Québec depuis 1972, Lynne Roiter a entrepris sa carrière à Loto-Québec en 1985 à titre de directrice des affaires juridiques, pour ensuite occuper le poste de secrétaire générale et vice-présidente à la direction juridique de 1996 à 2017. Elle est présidente et chef de la direction depuis le 31 mai 2017.
«Son successeur, M. Bergeron, saura poursuivre ce travail et relever les nombreux défis qui se présenteront au cours des prochaines années», a affirmé M. Girard.
Les fermetures de casinos et de salons de jeu ainsi que d’autres interruptions temporaires d’activités à cause de la pandémie de COVID-19 ont grandement affecté Loto-Québec.
En octobre, à mi-chemin dans son année financière, la société d’État voyait déjà son bénéfice divisé par quatre.
Mme Roiter affirmait à ce moment que la société d’État avait été dans «l’obligation de prendre des mesures pour assurer la saine gestion (…) dans ce contexte de baisse considérable (des) revenus», ce qui a mené à des mises à pied ayant touché plus de 4 000 personnes.