La reprise des activités est particulièrement forte sur l’île de Montréal et dans la région métropolitaine de Québec. (Photo: La Presse Canadienne)
Montréal — Le nombre de propriétés vendues au Québec a augmenté en juillet, malgré la hausse des taux d’intérêt qui rend les paiements hypotontréhécaires plus onéreux.
Il y a eu 6474 transactions accompagnées d’un courtier sur le marché immobilier résidentiel québécois en juillet, selon les données de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ). Il s’agit d’une augmentation de 2% par rapport à la même période l’an dernier.
Le cumul pour les sept premiers mois de l’année demeure tout de même en territoire négatif, soit en retrait de 18%.
À travers le Québec, le prix médian d’une unifamiliale demeure relativement stable avec une augmentation de 1% par rapport à l’an dernier à 421 000 dollars.
La reprise des activités est particulièrement forte sur l’île de Montréal et dans la région métropolitaine de Québec.
Sur l’île de Montréal, le nombre de transactions a bondi de 12%, avec une progression pour les unifamiliales, les plex et les copropriétés. Le prix médian d’une unifamiliale s’apprécie de 6% à 750 000 $ tandis que le prix des plex corrige de 5% à 765 000 $.
La hausse survient «malgré les hausses récentes des taux d’intérêt, constate Darren King, économiste de la Banque Nationale. Il faut toutefois noter que le marché immobilier de Montréal avait connu une reprise moins importante que les autres grandes villes canadiennes depuis le début de l’année, ce qui pourrait expliquer en partie ce rattrapage.»
Le marché est plus tempéré dans les banlieues. Le nombre de transactions diminue de 13% sur la Rive−Nord. La diminution est de 2% sur la Rive−Sud. Vaudreuil−Soulanges et Laval enregistrent une progression de 3% et 5%, respectivement. Saint−Jean−sur−Richelieu fait figure d’exception avec une hausse de 23%.
Un marché actif à Québec
Dans la région métropolitaine de Québec, le nombre de transactions a augmenté de 19%, toujours par rapport à l’an dernier. Les prix demeurent relativement stables pour les copropriétés, les unifamiliales et les plex.
Par exemple, la valeur médiane d’une unifamiliale dans la région est de 350 000 $, identique à l’an dernier. Cette relative accalmie des prix semble attirer des acheteurs provenant d’autres régions, croit Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ. «Ainsi, ces niveaux de prix avantageux contribuent à drainer un bassin d’acheteurs potentiels toujours plus important en provenant de l’extérieur de la Capitale−Nationale.»
Il souligne que Québec attire une importante part des immigrants que s’établissent dans une autre région que Montréal. «Cette tendance s’est fortement accentuée en 2022 et se traduit inévitablement par une activité robuste sur le marché de la revente, notamment dans les secteurs les plus accessibles comme celui de la Rive−Sud de Québec.»