L’AFPN affirme que les prêts accordés depuis 2014 ont contribué à créer près de 20 000 emplois. (Photo: La Presse Canadienne)
Un modèle de financement dirigé par les Premières Nations a franchi le cap des 2 milliards de dollars en prêts accordés dans le but de combler l’écart économique et infrastructurel entre les communautés membres et le reste du Canada.
L’Autorité financière des Premières Nations (AFPN) a atteint ce seuil de prêts une décennie après avoir émis sa première débenture — un type de prêt à long terme qui n’est pas adossé à des garanties.
L’AFPN, qui est un organisme sans but lucratif, regroupe les ressources des Premières Nations membres à une échelle qui lui permet d’offrir des taux d’intérêt réduits aux emprunteurs, similaires à ceux accessibles aux gouvernements municipaux ou provinciaux.
Le président-directeur général de l’AFPN, Ernie Daniels, affirme dans un communiqué que le taux de prêt de l’institution est de 2,92% inférieur aux taux préférentiels des banques, ce qui permet aux membres de construire des infrastructures indispensables.
La dernière débenture, la dixième à ce jour, servira à la construction de logements à Cook’s Ferry, en Colombie-Britannique, et à la construction d’une épicerie à Glooscap, en Nouvelle-Écosse. Elle soutiendra également la modernisation d’une usine de traitement des eaux usées à Mississauga, sur l’île Scugog, en Ontario.
L’AFPN affirme que les prêts accordés depuis 2014 ont contribué à créer près de 20 000 emplois. Elle donne en exemple le financement pour l’acquisition par les Premières Nations Mi’kmaq, en partenariat avec Premium Brands, de Clearwater Seafoods en 2020.
La Presse Canadienne
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