L’assurance-médicaments compromis par le contexte financier
La Presse Canadienne|Publié le 23 novembre 2023Le ministre de la Santé, Mark Holland, affirme que le climat économique est l’une des raisons pour lesquelles les négociations avec le NPD prennent autant de temps. (Photo: La Presse Canadienne)
Les libéraux et les néo−démocrates se rapprochent d’un accord sur un projet de loi sur l’assurance−médicaments, mais un régime national pourrait être plus hors de portée que jamais après la mise à jour financière fédérale de cette semaine.
Les libéraux ont promis de déposer et d’adopter le projet de loi d’ici la fin de l’année dans le cadre d’une entente de soutien et de confiance, dans laquelle le NPD appuie le gouvernement minoritaire lors de votes clés en échange de progrès sur des priorités communes.
Il est maintenant presque impossible qu’un projet de loi soit adopté avant les vacances, mais le NPD semble disposé à offrir une certaine marge de manœuvre sur les termes de l’accord si cela signifie que les libéraux déposent un plan pour un programme d’assurance−médicaments universel à payeur unique.
Les négociations ont lieu alors qu’Ottawa s’engage à installer de nouveaux garde−fous fiscaux qui maintiendraient les déficits en dessous de 1% du produit intérieur brut à partir de l’exercice 2026−2027.
Le ministre de la Santé, Mark Holland, affirme que le climat économique est l’une des raisons pour lesquelles les négociations avec le NPD prennent autant de temps.
Marcel Saulnier, associé à Santis Health, affirme que la législation à elle seule ne permettra pas de rendre les médicaments sur ordonnance plus disponibles sans davantage d’investissements fédéraux, et il craint que les contraintes financières puissent empêcher que cela se produise.
Laura Osman, La Presse Canadienne