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«Le français va continuer de croître», dit un candidat libéral

La Presse Canadienne|Mis à jour le 26 avril 2024

«Le français va continuer de croître», dit un candidat libéral

André A. Morin, candidat du PLQ dans la circonscription montréalaise de L’Acadie (Photo: Photo officielle du PLQ)

Un candidat libéral ne s’inquiète pas de l’avenir du français au Québec et à Montréal, contrairement à sa cheffe Dominique Anglade.

Lire notre dossier sur les Élections provinciales 2022.

Selon le candidat du PLQ dans la circonscription montréalaise de L’Acadie, André A. Morin, le français continuera de croître au Québec, même si les données les plus récentes de Statistique Canada montrent un déclin. Il a toutefois par la suite corrigé le tir.

«C’est une langue bien vivante, qui va continuer de croître, ça ne m’inquiète pas», a répété M. Morin, en mêlée de presse, à la sortie du premier rassemblement du PLQ de la campagne électorale, dimanche, dans la métropole.

«Le français ne va jamais disparaître à Montréal, ne va pas disparaître du Québec», a-t-il insisté.

M. Morin a ajouté qu’il «faut valoriser le français», mais il y a «déjà un très grand nombre de mesures en place pour protéger le français et il n’est pas nécessaire d’en ajouter».

Sur son compte Twitter, le candidat libéral a néanmoins tenu à corriger le tir: «la situation actuelle mérite une attention soutenue et je ’engage à poursuivre mes actions en ce sens si je suis élu dans L’Acadie», a-t-il écrit.

Avant de se lancer en politique, M. Morin était le procureur fédéral en chef du Service des poursuites pénales du Canada pour la région du Québec.

 

Inquiétude d’Anglade

Le matin même, à sa première mêlée de presse de la campagne électorale, Mme Anglade a évoqué son «inquiétude» et sa «préoccupation» sur le sort du français, notamment au centre-ville de Montréal.

«La question du français sera toujours une question fondamentale, on est 2 % de francophones en Amérique du Nord. On va toujours continuer de défendre le français. Ce sera toujours un enjeu.»

Elle a rappelé que le PLQ avait proposé 27 mesures pour protéger le français au Québec.

Selon les données révélées par Statistique Canada à la mi-août, le pourcentage de Québécois parlant principalement le français à la maison est passé de 79 % à 77,5 % depuis le précédent recensement de 2016.

L’apport de Québécois qui ont uniquement le français comme première langue officielle parlée a diminué de 1,5 point de pourcentage, passant de 83,7 % à 82,2 % de 2016 à 2021.

La proportion de personnes dont la première langue officielle parlée est le français a diminué dans toutes les régions du Québec, sauf en Gaspésie–Îles−de−la−Madeleine.

La baisse est plus marquée au Nord-du-Québec (−3,6 points de pourcentage), à Laval (−3,0 points de pourcentage), à Montréal (−2,4 points de pourcentage) et en Outaouais (−2,4 points de pourcentage).

 

Par Patrice Bergeron