Le marché des maisons de luxe recule au Canada, sauf à Montréal
auteur-576|Publié le 09 janvier 2019Certains signes indiquent toutefois que la dynamique des ventes commence à se stabiliser dans la métropole.
Les ventes de propriétés de luxe ont fortement diminué dans trois des plus grandes villes du Canada l’an dernier, les acheteurs potentiels ayant été rebutés par le durcissement des directives en matière de prêt hypothécaire et la hausse des taux d’intérêt.
Le rapport qui portait sur le marché de l’habitation haut de gamme à Vancouver, Calgary, Toronto et Montréal publié mercredi, souligne que la plus grande ville du Québec a été une anomalie, même si certains signes indiquent que la dynamique des ventes commence à se stabiliser.
Les ventes de maisons de 1 million $ et plus ont augmenté de 20 % par rapport à l’année précédente à Montréal, tandis que celles vendues 4 millions $ et plus ont diminué de 8 %.
Ailleurs, les ventes des propriétés haut de gamme ont fortement chuté en 2018, les marchés ayant été confrontés à un certain nombre de difficultés, notamment un resserrement de l’offre, une hausse des taxes pour les acheteurs étrangers et une conjoncture économique tendue en raison de la chute des cours du pétrole.
Selon Sotheby’s International Realty Canada, le nombre de maisons de 1 million $ et plus vendues l’an dernier a baissé de 26 % à Vancouver, tandis que les ventes de résidences de 4 millions $ et plus ont reculé de 49 pour cent par rapport à l’année précédente.
À Calgary, les ventes de maisons évaluées à 1 million $ et plus ont diminué de 10 % en 2018 par rapport à l’an dernier, le marché ayant été affecté par la chute des prix du pétrole au dernier trimestre de l’année. Une seule maison s’est vendue plus de 4 millions $ dans cette ville en 2018.
Dans la grande région de Toronto, les ventes de maisons d’une valeur de 1 million $ et plus ont chuté de 31 %, tandis que celles de 4 millions $ et plus ont reculé de 40 %.