Le marché immobilier canadien modérément vulnérable, dit la SCHL
La Presse Canadienne|Publié le 16 Décembre 2020La surévaluation de l'immobilier a augmenté à Toronto, Montréal et Regina, note la SCHL.
La hausse des prix des maisons observée dans de nombreuses villes cet été et cet automne était supérieure à celle qui pourrait être justifiée en fonction des niveaux de revenu et la croissance démographique au Canada, a souligné mercredi la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
Dans sa nouvelle Évaluation du marché de l’habitation, la SCHL a conclu que le marché immobilier résidentiel du Canada était aussi vulnérable à une bulle immobilière qu’il l’était plus tôt cette année.
Le rapport considère que 15 villes du pays montrent une vulnérabilité faible, modérée ou élevée selon que leur marché immobilier local connaît une surchauffe, une accélération des prix, une surévaluation ou une construction excessive.
Dans l’ensemble, la SCHL considère que le marché canadien de l’habitation est modérément vulnérable, mais qu’il compte maintenant plus de villes où le degré de vulnérabilité est élevé que de villes où il est faible.
Les marchés de Hamilton, en Ontario, et de Moncton sont devenus très vulnérables face à l’accélération des prix et à la surévaluation des maisons au cours de la seconde moitié de cette année, a précisé la SCHL.
La surévaluation a également augmenté à Toronto, Montréal et Regina, bien que le degré de vulnérabilité de ces trois villes ne soit que «modéré» par rapport au type de conditions observées à la fin des années 1980 et au début des années 1990 dans la bulle immobilière de Toronto.