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Le pétrole à l’équilibre, la demande européenne interroge

AFP|Publié le 22 novembre 2021

Le pétrole à l’équilibre, la demande européenne interroge

En Europe notamment, redevenu l'épicentre de la pandémie de la COVID-19, le retour de mesures drastiques telles qu'un confinement en Autriche fait planer le risque d'un coup de frein sur la consommation d'or noir. (Photo: 123RF)

Londres — Les prix du pétrole peinaient à repartir du bon pied lundi après une semaine de forte baisse, la vigueur de la COVID-19 en Europe planant sur la demande d’or noir.

Vers 7h55, heure du Québec,, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier cédait 0,23%, à 78,71 dollars américains.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 0,20% à 75,79 $US.

Les deux cours de référence de part et d’autre de l’Atlantique ont signé vendredi leur plus mauvaise semaine depuis fin août, lâchant respectivement 4% et 5,8%.

Le marché évolue à tâtons «dans un contexte d’inquiétude croissante pour la demande», estime l’analyste de XTB Walid Koudmani.

En Europe notamment, redevenu l’épicentre de la pandémie de la COVID-19, le retour de mesures drastiques telles qu’un confinement en Autriche fait planer le risque d’un coup de frein sur la consommation d’or noir.

En parallèle, les États-Unis et le Japon «font pression sur les producteurs pour qu’ils augmentent la production et répondent aux inquiétudes inflationnistes actuelles», reprend M. Koudmani.

Une ponction éventuelle de l’administration américaine dans les réserves stratégiques du pays, qui se débat avec une inflation persistante alimentée par les prix élevés de l’énergie, est également sur la table depuis plusieurs semaines.

Dans ce contexte, la prochaine réunion des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés de l’OPEP+ le 2 décembre est très attendue par le marché.

Ce sommet permettra au cartel emmené par l’Arabie saoudite et la Russie de statuer sur l’offre du début d’année prochaine.

Un dollar américain en pleine forme accentuait également la pression sur les cours du brut, rendus plus onéreux aux investisseurs munis d’autres devises.