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Le point sur la crise russo-ukrainienne

AFP|Publié le 23 février 2022

Le point sur la crise russo-ukrainienne

L'Ukraine a lancé mercredi la mobilisation des réservistes de son armée et demandé à ses ressortissants de quitter la Russie au plus vite. (Photo: Getty Images)

Paris — Situation sur le terrain, tractations diplomatiques, principales déclarations: le point sur la crise russo-ukrainienne.


L’Ukraine rappelle ses réservistes

L’Ukraine a lancé mercredi la mobilisation des réservistes de son armée et demandé à ses ressortissants de quitter la Russie au plus vite.

«La mobilisation concernera les réservistes âgés de 18 à 60 ans», officiers et militaires de rang de la réserve opérationnelle appelés à rejoindre leur unité d’origine si besoin. L’Ukraine compte plus de 200 000 réservistes en plus des 250 000 membres des forces armées régulières.

Le Conseil de sécurité ukrainien a par ailleurs demandé d’instaurer un état d’urgence dans le pays, une décision que le Parlement doit entériner dans les 48 heures.

 

Sanctions de l’UE bientôt en vigueur

Le paquet de sanctions adopté par l’Union européenne contre la Russie après la reconnaissance par Moscou de deux entités séparatistes dans l’est de l’Ukraine entrera en vigueur dès mercredi soir ou jeudi, selon le secrétaire d’État français aux Affaires européennes.

Ce premier paquet de sanctions, qui pourra «aller au-delà», comprend des mesures ciblées, notamment contre les députés russes qui ont voté la reconnaissance, et des mesures financières contre des banques russes.

 

Berlin peut se passer du gaz russe

L’Allemagne pourra se passer à terme si nécessaire du gaz russe, dont elle dépend énormément encore aujourd’hui pour son énergie, a estimé mercredi le ministre allemand de l’Économie et du Climat, Robert Habeck.

 

Poutine «ouvert au dialogue»

Le président russe Vladimir Poutine a insisté mercredi sur le caractère «non négociable» des intérêts et de la sécurité de son pays, vantant ses capacités militaires tout en se disant disposé à trouver des «solutions diplomatiques» dans la crise avec l’Ukraine.

 

Invasion «hautement probable» selon Londres

La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a estimé mercredi «hautement probable» que Vladimir Poutine veuille envahir l’Ukraine et prendre sa capitale Kiev.

Le Royaume-Uni s’est par ailleurs dit disposé à offrir des garanties de crédit à l’Ukraine à hauteur de 500 millions de dollars afin d’atténuer l’impact d’une invasion russe.

 

Pékin accuse Washington

La Chine a accusé mercredi les États-Unis de «mettre de l’huile sur le feu» en Ukraine.

«Les États-Unis n’ont cessé de vendre des armes à l’Ukraine, augmentant les tensions, créant la panique et ils ont même exagéré le calendrier d’une guerre», a fustigé devant la presse une porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying.