Le réchauffement entraînera un changement dans la faune urbaine
La Presse Canadienne|Publié le 27 mars 2024L’auteur principal de l’étude, Alessandro Filazzola, dit avoir mené cette recherche parce qu’il voulait voir comment le changement climatique affecterait la nature avec laquelle la plupart des gens entrent en contact régulièrement — celle que l’on retrouve dans notre propre cour ou dans les parcs urbains. (Photo: La Presse Canadienne)
Une nouvelle étude suggère que le réchauffement climatique entraînera un changement majeur dans l’éventail des oiseaux, insectes et autres créatures que côtoient les humains dans 60 villes d’Amérique du Nord.
La «bonne nouvelle» dans l’article récemment publié, c’est qu’avec le réchauffement des températures, les villes aux climats tempérés comme ceux du Canada pourraient accueillir de nouvelles espèces d’animaux.
D’ici la fin du siècle, des villes comme Ottawa et Edmonton pourraient ainsi devenir plus «accueillantes» pour des centaines de nouvelles espèces — tout en perdant des habitats pour plus d’une vingtaine d’autres.
La «mauvaise nouvelle», c’est que les espèces les plus susceptibles de bénéficier de ces changements sont les insectes.
L’auteur principal de l’étude, Alessandro Filazzola, du Centre des environnements urbains de l’Université de Toronto, a utilisé pour réaliser ces projections d’énormes volumes de données générées par des programmes de science citoyenne, ou science participative.
Le professeur Filazzola dit avoir mené cette recherche parce qu’il voulait voir comment le changement climatique affecterait la nature avec laquelle la plupart des gens entrent en contact régulièrement — celle que l’on retrouve dans notre propre cour ou dans les parcs urbains.