Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

LeBel somme les ingénieurs de l’État de revenir négocier

La Presse Canadienne|Publié le 11 mai 2022

LeBel somme les ingénieurs de l’État de revenir négocier

Cette situation est inacceptable, a martelé en point de presse mercredi la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel. (Photo: La Presse Canadienne)

Québec — La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, somme les ingénieurs de l’État de revenir à la table de négociation.

«Je considère que les ingénieurs ont quitté la table, et je trouve ça inacceptable, a-t-elle martelé mercredi en point de presse à l’Assemblée nationale. Ce que je leur demande, c’est de venir se rasseoir.»

Mme LeBel a rappelé avoir déposé trois offres «majeures» seulement dans le dernier mois.

Des hausses salariales «substantielles» ont été offertes aux ingénieurs, a-t-elle dit. Par exemple, un ingénieur au premier échelon verrait son salaire passer de 54 000 $ à 62 000 $.

Au dernier échelon, le salaire grimperait de 96 000 $ à 122 000 $.

Mme LeBel a expliqué avoir créé deux structures salariales pour pouvoir offrir des augmentations plus généreuses aux ingénieurs d’expérience.

«Pourquoi on fait ça? Parce qu’on reconnaît qu’il y a un besoin, au ministère des Transports, de valoriser, de reconnaître et d’attirer une expertise de haut niveau», a-t-elle déclaré.

«Ce sont les demandes des ingénieurs depuis le début de ces négociations-là, donc l’attraction d’ingénieurs de haut niveau, le développement et la transmission d’expertise», a-t-elle ajouté.

Sonia LeBel a affirmé «faire le point» sur la grève des ingénieurs, au moment où des «dizaines» de projets routiers sont «en danger de ne pas se réaliser» cette année.

«La saison utile pour les travaux routiers commence, présentement, et, si on dépasse une certaine fenêtre d’opportunités, bien, on va avoir plein de chantiers qui vont devoir être reportés à l’année prochaine.»

Elle a accusé les ingénieurs de «prendre les citoyens en otage», tout en se faisant rassurante quant à la sécurité des infrastructures au Québec.

Les ingénieurs de l’État sont en grève depuis le 22 avril.