Alimentée par des algues, la future centrale électrique du port de Venise sera la première de son espèce en Italie.
En service d'ici 2012, la centrale disposera d'une capacité de 40 mégawatts (MW). Avec un futur parc de panneaux photovoltaïques de 32 MW, les besoins énergétiques du port seront ainsi assurés de façon autarcique, par énergie renouvelable, sans émission de gaz à effet de serre.
Les algues seront cultivées en laboratoire et entreposées dans des contenants de plastique. Un processus de photosynthèse s'effectuera grâce à l’eau, au dioxyde de carbone et au soleil. Il en résultera une biomasse qui sera ensuite transformée en biocarburant gazeux afin d'alimenter les turbines de la centrale. Finalement, le CO2 produit par la centrale sera réinjecté dans le processus afin de nourrir les algues.
Les autorités portuaires étudient en outre la possibilité de fournir de l'énergie aux navires amarrés.
Chapeautée par une entreprise du nom d'Enalg, la construction de la centrale électrique de dix à douze hectares coûtera environ 300 M$. Selon un bulletin électronique publié par l'ambassade de France en Italie, la société propriétaire du brevet de transformation des algues en biogaz est américaine et s'appelle Solena. Cette entreprise oeuvre également à la mise au point d'un biocarburant pour les avions de l'armée de l'air américaine et est membre du National Council for Science and the Environment.
