Les coûts de production grimperont d’environ 25% au cours de la prochaine saison des semences en raison de la hausse des prix des fertilisants, du carburant et de la main-d’œuvre. (Photo: 123RF)
Charlottetown — Les fermiers de l’Île-du-Prince-Édouard pourront expédier dès la semaine prochaine leurs pommes de terre vers les États-Unis après une interdiction de quatre mois.
Le ministère américain de l’Agriculture a levé vendredi le dernier obstacle qui empêchait les importations de pommes de terre de table de la province vers les États-Unis.
Le Canada avait interrompu ses exportations en novembre après que la gale verruqueuse de la pomme de terre, qui défigure les pommes de terre et réduit les rendements des cultures, mais ne pose aucune menace pour la santé humaine, a été détectée dans plusieurs champs de l’île l’automne dernier.
Le directeur général du Conseil de la pomme de terre de l’Île-du-Prince-Édouard, Greg Donald, dit que la levée de l’interdiction était une bonne nouvelle, car la demande est très forte en ce moment.
Toutefois, les fermiers de la province devront relever de nombreux défis pour rétablir leurs importations, convient M. Donald. Des problèmes de transport et de la chaîne d’approvisionnement ont récemment frappé ce secteur.
Selon lui, les coûts de production grimperont d’environ 25% au cours de la prochaine saison des semences en raison de la hausse des prix des fertilisants, du carburant et de la main-d’œuvre.
Les pommes de terre de semence de l’Île-du-Prince-Édouard, qui représentent environ 10% de la production annuelle de l’île, restent interdites aux États-Unis.