L’APCIQ a attribué le ralentissement du marché à la hausse des taux d’intérêt opérée le mois dernier par la Banque du Canada. (Photo: La Presse Canadienne)
MONTRÉAL — Les ventes de propriétés résidentielles dans le Grand Montréal ont diminué de 10% en juin, par rapport au même mois l’an dernier, a indiqué jeudi l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Un total de 3627 ventes ont été conclues le mois dernier, comparativement à 4045 transactions en juin 2022, a précisé l’association, soulignant qu’il fallait remonter à 2015 pour observer un niveau de ventes similaire pour ce mois.
L’APCIQ a notamment attribué le ralentissement du marché à la hausse des taux d’intérêt opérée le mois dernier par la Banque du Canada, ce qui a envoyé «un signal négatif auprès des acteurs du marché», qui ont reporté leur projet d’achat ou de vente.
Toutes les catégories de propriétés ont été touchées par le ralentissement. Les ventes de petites propriétés à revenus de deux à cinq logements (plex) ont diminué de 16% sur un an, tandis que celles de copropriétés ont reculé de 11% et celles de maisons unifamiliales ont laissé 8%.
Les prix médians se sont aussi repliés par rapport à juin 2022. Celui des plex a cédé 6% à 726 500 $, pendant que celui des copropriétés a reculé de 5% à 390 000 $. Le prix médian des unifamiliales a atteint 550 000 $, ce qui représentait une baisse de 4% par rapport à l’année dernière.
Le nombre d’inscriptions en vigueur dans le Grand Montréal a avancé de 32% en juin comparativement au même mois l’an dernier, mais est resté très stable par rapport à celui de mai. Les nouvelles inscriptions du mois de juin ont pour leur part diminué de 19% par rapport à celles de juin 2022.