Les ventes de maisons à Montréal ont reculé de 26% sur un an
La Presse Canadienne|Publié le 04 mai 2023Le prix médian des petits immeubles de deux à cinq logements (plex) a chuté de 8% à 720 000 $ sur un an. (Photo: La Presse Canadienne)
Les ventes de propriétés résidentielles à Montréal ont reculé le mois dernier à leur plus faible niveau depuis avril 2000, exception faite du mois d’avril 2020, au début de la pandémie, a indiqué jeudi l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
L’association a précisé que les ventes du mois dernier s’étaient élevées à 3755, ce qui représentait une baisse de 26% par rapport au mois d’avril de l’année dernière.
Les nouvelles inscriptions ont diminué de 11% pour se chiffrer à 5464 au cours de la même période.
Le prix médian des petits immeubles de deux à cinq logements (plex) a chuté de 8% à 720 000 $ sur un an, et celui des maisons unifamiliales a affiché une baisse de 7% à 540 000 $. Le prix médian des copropriétés a retraité de 5% à 390 000 $ par rapport à avril 2022.
Cependant, sur une base mensuelle, l’APCIQ a souligné que les prix de toutes les catégories de propriétés avaient augmenté pour un troisième mois consécutif.
Le directeur du service de l’analyse de marché de l’APCIQ, Charles Brant, a observé que le marché du printemps était arrivé avec un sentiment d’optimisme alors que Montréal a dépassé le sommet des taux hypothécaires et que les prix médians montraient une baisse par rapport à l’an dernier.
«Pourtant l’activité s’est montrée décevante en avril après un mois de mars prometteur», a-t-il affirmé dans un communiqué.
«Ce n’est pas forcément par manque de confiance des acheteurs dans le marché, puisque les taux d’intérêt se stabilisent et les prix indiquent clairement une reprise haussière. Outre le niveau élevé des prix, c’est aussi dû au manque de propriétés mises en vente sur le marché, comme en témoigne la baisse historique des mises en marché pour un mois d’avril.»